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Le Cabaret du néant s’expose

Le château-parc culturel de Rentilly, à Bussy-Saint-Martin (Seine-et-Marne) accueille l’exposition Le cabaret du néant.

Créé en 1892 boulevard de ­Clichy à Paris, le Cabaret du néant plongeait la clientèle dans un décor funèbre et macabre (tibias, fémurs, caveau des trépassés, cercueil…).

En référence à ce célèbre lieu, l’un des premiers restaurants à thème moderne, le Fonds régional de l’art contemporain (Frac) d’Île-de-France et la communauté d’agglomération de Marne-et-Gondoire présentent jusqu’au 5 juillet au château de ­Rentilly*, à Bussy-Saint-Martin, une exposition éponyme.

Des danses macabres à aujourd’hui, la mort a de tout temps interpelé les artistes comme le public. Toutefois en fonction des évolutions de la société, de ses mœurs, des convictions religieuses, elle s’exprimait de manière tragique, comme parodique dans l’art et la littérature.

Conçue par la nouvelle filière Métiers de l’exposition** des Beaux-Arts de Paris, l’exposition Le cabaret du néant associe des artistes contemporains aux chefs-d’œuvre de la collection des Beaux-Arts de Paris.

Le thème du néant y est décliné en trois parties. Dans la première, dénommée Le festin des inquiétudes, les tableaux rappellent avec humour et dérision le destin de l’être face à la mort.

La deuxième, L’anatomie de la consolation, renvoie aux découvertes anatomiques et scientifiques des XIXe et XXe siècles, qui ont donné à la mort et au vide une dimension plus rationnelle et plus immatérielle. Et la troisième, Fin de partie, adresse un clin d’œil à la pièce éponyme de Samuel Beckett.

L. Goudet-Dupuis

*Ouvert mercredi et samedi de 14 heures à 18 heures, dimanche de midi à 18 heures à compter de la réouverture des musées. Entrée libre.

** Nouvelle filière professionnalisante, proposée aux étudiants de 3e année des Beaux-Arts de Paris, conçue en partenariat avec le Palais de Tokyo.

Photo : © Hicham Berrada Présage, 2019 Courtesy de l’artiste

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