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Le CER constate un redressement de la situation financière des exploitations en 2018

Le CER France alliance Centre a invité les responsables des organisations professionnelles agricoles et des institutions départementales à la présentation de son 4e observatoire des exploitations, le 25 septembre à Chartres.

Le 25 septembre, à Chartres. Les OPA et les institutions départementales ont écouté les analyses du CER France alliance Centre sur la situation économique des exploitations euréliennes.
Le 25 septembre, à Chartres. Les OPA et les institutions départementales ont écouté les analyses du CER France alliance Centre sur la situation économique des exploitations euréliennes.

Invités par le CER France alliance Centre le 25 septembre dans ses locaux chartrains, les responsables des organisations professionnelles agricoles et les institutions du départements ont pu prendre connaissance des conclusions du quatrième observatoire des exploitations réalisé par l’organisme de gestion.

Ce panorama s’appuie sur un solide échantillon et les chiffres de l’an passé pour dégager les tendances des résultats des exploitations pour cette année.

Jean-Luc Delalande et Nicolas Roche ont présenté ces résultats. Avant de détailler les résultats 2018, le CER a relevé une conjoncture prix en hausse et des rendements moyens à la récolte mais moins de différences d’une exploitation à l’autre.

Pour les exploitations en grandes cultures, le produit brut par hectare a enregistré une hausse de 7 % par rapport à l’année précédente et s’établit à 1 565 euros, tandis que les charges ne progressaient que de 2 % à 1 321 euros : « Le produit remonte mais n’est pas plus élevé que durant la période 2013-2015 et bien moins haut que les bonnes années. C’est correct, l’excédent brut d’exploitation s’élève à 60 000 euros par unité de travail, le meilleur de ces dernières années mais ce n’est pas l’année du siècle », a souligné Nicolas Roche.

En poursuivant l’analyse, le CER pointe une forte variabilité de situation avec 11 % de structures déficitaires et 24 % un peu meilleures, soit 35 % de structure fragiles — il y en avait 50 % en 2017.

Il note également que le résultat courant par hectare n’est pas meilleur quand la taille de l’exploitation augmente mais que la variabilité diminue.

Autre fait mis en avant par le centre de gestion : ceux qui ont un coût de revient à l’hectare élevé ne sont pas ceux qui tirent les meilleurs rendements, au contraire...

En conclusion, pour le CER, si la hausse de l’EBE va redonner des perspectives, le risque est de voir une forte reprise des investissements au détriment de la consolidation...

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