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Le champignonniste Angel Moïoli a déménagé son activité

Historiquement installé à Montesson (Yvelines), le champignonniste Angel Moïoli vient de déménager son activité à Evecquemont.

Déménager une activité agricole n’a rien de commun. C’est pourtant ce que vient de faire le champignonniste Angel Moïoli.

Durant des dizaines d’années, sa famille a exploité une carrière souterraine à Montesson (Yvelines). Lui-même y a travaillé plus de vingt ans mais dernièrement, son activité de production de champignons était largement compromise par l’urbanisation grandissante.

Angel Moïoli a donc été contraint de quitter les lieux. Il a trouvé refuge dans une carrière souterraine située à une trentaine de kilomètres de là, à Evecquemont. 

« A Montesson, mon activité devenait quasiment impossible », raconte le champignonniste : « Peu à peu, l’urbanisation s’est densifiée autour de la champignonnière jusqu’à rendre l’accès aux poids-lourds dangereux voire impossible. Ils ne pouvaient plus tourner dans la rue, il fallait décharger directement sur la route et je commençais à faire face à des transporteurs qui refusaient de me livrer à cause de ces contraintes. Le déménagement, c’était indispensable pour la survie de mon activité. » 

Angel Moïoli a bien cherché à rester dans le secteur de Montesson mais aucune solution n’a été trouvé.

Il a alors étendu ses recherches... jusqu’à Evecquemont. « Cette carrière acueillait déjà une activité de production de champignons », révèle Angel Moïoli : « La famille Zinetti l’exploitait depuis 1937 et les derniers membres viennent de prendre leur retraite ».

 Pour le champignonniste, l’endroit était idéal pour s’installer.

Légèrement excentrée du centre ville, la carrière est facile d’accès pour les transporteurs et sa taille permet à Angel Moïoli d’envisager le développement de son activité.

« Pour le moment, je me suis installé sur deux hectares mais à terme, il se pourrait que je puisse en exploiter six », se réjouit le producteur, qui voit également son travail quotidien facilité : « La hauteur de cette carrière est bien plus importante que celle de Montesson. Ici, je peux utiliser des machines qui facilient les opérations de manutention. Je gagne à la fois en temps et en fatigue. »

Angel Moïoli produit des champignons de Paris « environ quatre cents kilos par semaine » mais aussi, depuis une dizaine d’années, des pleurotes - « cinquante kilos par semaine » - et des shitakés ou lantins du chêne pour vingt-cinq kilos par semaine.  

Deux espèces pour lesquelles il a obtenu la certification Bio et qui séduisent sa clientèle. « J’écoule ma production en vente directe principalement ainsi qu’auprès des Amap, des restaurateurs du coin... j’ai pris le parti de ne faire que du circuit court ».

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