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Le chasseur dépense plus de 2 400 euros par an

Une étude de la Fédération des chasseurs évalue le poids économique de la pratique de la chasse sur les territoires.

La chasse représente 2,1 milliards d’euros de valeur ajoutée au niveau national. (Archives)
La chasse représente 2,1 milliards d’euros de valeur ajoutée au niveau national. (Archives)

Autour des 82 000 chasseurs de la région Centre s’articule un réseau de près de 1 700 emplois (équivalents temps plein) pour un produit total généré de 142 millions d’euros par an.

Bien que ce ne soit pas majeur pour l’économie de la région (1,7 ‰ des emplois régionaux et 2,1 ‰ du PIB régional), le chasseur régional s’implique plus dans l’économie que la moyenne nationale : il dépense 2 469 euros chaque année, dont près de la moitié liée au territoire, contre une dépense moyenne nationale de 2 162 euros.

Ces chiffres sont issus d’une enquête menée au niveau national par le cabinet d’étude BIPE sur commande de la Fédération nationale des chasseurs. Plus de cinquante mille personnes, soit 5 % des chasseurs, ont répondu à un questionnaire par Internet ou par papier.

Une seconde phase d’interrogation s’est terminée fin mai. Elle porte sur l’impact du chasseur sur le territoire local.

Globalement, la France compte 1,1 million de chasseurs pratiquants. Ils sont principalement des hommes en activité et âgés de plus de 55 ans. Ils pratiquent essentiellement la chasse à tir.

On y trouve tout type de catégories socioprofessionnelles. Les idées reçues établissent souvent un lien entre l’agriculture et la chasse mais les agriculteurs ne représentent qu’entre 10 et 14 % des répondants à l’enquête. Les chasseurs sont le plus souvent des ouvriers, des employés ou des cadres.

Quand on parle des dépenses liées au territoire, on parle aussi bien des cotisations, du transports, de l’entretien, de la location ou de l’aménagement du territoire de chasse, ou encore de la restauration. Ces dépenses se discriminent de celles liées à l’exercice de la chasse (arme, habillement, taxidermiste, etc.) ou de sa pratique courante (munitions, validation du permis, entretien des auxiliaires, presse cynégétique, etc.).

Au final, le poids économique de la chasse est de 2,1 milliards d’euros de valeur ajoutée. À titre de comparaison, la Fédération des chasseurs avance que le poids du tennis en France est d’un milliard d’euros. 

Et côté santé ? Selon l’étude demandée par la Fédération nationale des chasseurs, chaque pratiquant parcourt 1 940 km par saison pour chasser. Ce qui revient à plus de cinq kilomètres par jour, soit une heure de marche quotidienne. Cela dépasse largement les trente minutes d’activités incluses dans les recommandations du programme national nutrition santé.

Photo d’archives.

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