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Le Crédit agricole marque le territoire de son « Empreinte »

Le Crédit agricole a organisé, le 7 septembre à Chartres, une rencontre avec la presse pour faire le point sur l’économie agricole et sur l’avancement de son plan stratégique « Empreinte ».

Le 7 septembre, à Chartres. Le binôme à la tête du Crédit agricole Val-de-France, Laurence Lebrun-Renoult et Dominique Lefebvre, a fait un point sur l’actualité de la banque régionale.
Le 7 septembre, à Chartres. Le binôme à la tête du Crédit agricole Val-de-France, Laurence Lebrun-Renoult et Dominique Lefebvre, a fait un point sur l’actualité de la banque régionale.

Comme ils le font régulièrement, le président du Crédit agricole Val-de-France, Dominique Lefebvre, et sa directrice générale, Laurence Lebrun-Renoult, ont invité la presse le 7 septembre dans leurs locaux chartrains flambant neufs, pour faire un point sur l’économie agricole et sur l’actualité de la banque régionale.

Sur cette première thématique, le président a constaté « l’accélération de l’instabilité climatique vécue par les agriculteurs. Le réchauffement est visible ».

Selon lui, pour le monde agricole : « On peut être optimiste — plein de choses se font — ou inquiet. On constate qu’il n’y a pas une année sans difficulté, sans crise. Or, on peut tout faire quand on a un peu de marge, investir ou se protéger. Ce qui est dramatique c’est quand il y en a peu ou pas du tout. Je pense qu’il faut travailler avec la profession sur la compétitivité des filières. Et nous ne sommes pas très bons en France pour ça, depuis dix ans on se fait doubler par l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, et tous les ans l’écart s’accroît... ».

Cependant, dans le cadre de son plan stratégique « Empreinte », lancé en janvier, le Crédit agricole a mis en place une option « chiffre d’affaires sécurisé » dans le cadre de son assurance récoltes. Un dispositif qui permet de faire face aux changements climatiques ou aux fluctuations des marchés qui impactent le revenu des exploitants.

Cette option est disponible pour le moment pour les cultures de blé tendre et de colza.

Un travail est effectué également par la banque régionale « pour aider la filière à comprendre quels sont les leviers de compétitivité que chaque agriculteur peut avoir. L’objectif est de faire en sorte qu’il comprenne mieux ce qui fait sa rentabilité, ce qui la dégrade. Nous avons des partenariats avec des chambres d’Agriculture, Coop de France et en Eure-et-Loir avec une start-up, Agreen data, pour modéliser les impacts de divers facteurs à l’échelle d’une exploitation afin d’aider l’agriculteur à prendre les bonnes décisions. En tout cas, c’est notre utopie », a souligné Laurence Lebrun-Renoult.

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