Aller au contenu principal

Le Domaine du Salvard mise sur l’export

Le 29 novembre, Nicolas Perruchot, président du conseil départemental de Loir-et-Cher, a fait sa journée cantonale de Blois 3. L’occasion de visiter le Domaine du Salvard à Fougères-sur-Bièvre.

Dans le cadre de sa tournée des cantons, Nicolas Perruchot, président du conseil départemental de Loir-et-Cher, a passé la journée du jeudi 29 novembre dans le secteur de Blois 3. Accompagné des deux élus du canton, Geneviève Repinçay et Michel Fromet, il a visité trois entreprises dont le Domaine du Salvard à Fougères-sur-Bièvre.

Vignerons de père en fils depuis cinq générations, les frères Emmanuel et Thierry Delaille gèrent le domaine avec la même passion que leurs ancêtres.

« L’essentiel est la connaissance et le respect de la nature de la vigne : la culture raisonnée permet de faire le lien entre production et protection », a souligné Emmanuel Delaille.

Le petit groupe a visité le chai moderne, où tout est concentré en un seul et même bâtiment (conditionnement, stockage…), ce qui selon les vignerons serait « un plus pour la vinification et pratique pour la culture raisonnée ».

Sur les 589 hectares composant l’appellation Cheverny, le domaine exploite près de 45 hectares, dont 90 % sont plantés en sauvignon blanc et chardonnay et les 10 % restants sont composés de cépages rouges : pinot noir et gamay.

Par ailleurs, pas moins de 90 % du cheverny blanc est exporté à l’étranger : aux USA, Canada, Brésil, Japon, Nouvelle-Zélande, Australie et dans toute l’Europe.

Mentionné depuis près de vingt ans dans le fameux Guide Hachette avec la cuvée Domaine du Salvard (cheverny blanc) et de nombreuses fois médaillé, le Domaine jouit d’une belle notoriété. « Le relationnel est le point clé de la vente. Il est primordial de savoir garder le contact, surtout à l’export », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « J’ai été l’un des premiers vignerons à appeler à l’étranger pour vendre mon vin. Les clients ont été surpris d’avoir directement le viticulteur au lieu d’un commercial et ça les a séduits ».

Pour Thierry Delaille : « Nous avons des clients fidèles car ils ont compris que l’on faisait un vin intéressant, comparable à celui de Sancerre, mais pas au même prix ! ». 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité