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Le lin entre de plus en plus dans l’industrie

Bien que surtout destinée au textile, la fibre de lin entre désormais dans les composites industriels.

Durant la récolte du lin textile.
(Archives)
Durant la récolte du lin textile.
(Archives)

La filière du lin veut s’immiscer partout dans les produits industriels. Alors qu’on ne connaissait que son usage textile il y a dix ans, le lin entre désormais dans les composites de beaucoup de produits d’usage courant. 

Introduire du lin dans les raquettes de tennis de la marque de Décathlon permet d’améliorer l’absorption des vibrations. Dans les automobiles, on trouve du lin dans les panneaux de portes ou dans les sièges parce qu’il permet d’alléger la voiture afin de réduire ses émissions de gaz carbonique.

Les designers utilisent la résistance à la torsion du lin pour créer des structures résistantes et légères. Le fabricant de valises Delsey associe le lin à ses résines pour accroître leur résistance aux chocs. L’équipementier Focal a créé une membrane à partir de couches de lin et de verre afin de garantir la neutralité sonore des ses enceintes pour les automobiles.

Ces innovations économiques sont suffisamment porteuses pour que la filière leur ait dédié un poste de chargé de mission. Toutefois, elles restent modestes sur un plan économique. 83 % des fibres de lin sont destinés à un usage textile, selon l’organisation représentative de la filière, la Confédération européenne du lin et du chanvre (CELC).

Concentrée autour du nord de la France et de la Belgique, l’Europe assure 80 % de la production mondiale de lin teillée sur 71 000 hectares. La CELC s’est dôté d’une marque, European flax, pour défendre sa qualité.

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