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Le Loir-et-Cher a accueilli neuf cents syndicalistes à Lamotte

La FNSEA et les Jeunes agriculteurs de toute la France étaient en meeting exceptionnel organisé jeudi 1er septembre au parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron pour proposer des solutions à la crise agricole.

Les responsables syndicaux de Loir-et-Cher et de la région Centre Val-de-Loire ont pu s’exprimer sur les répercussions de la crise agricole à l’échelon local.
Les responsables syndicaux de Loir-et-Cher et de la région Centre Val-de-Loire ont pu s’exprimer sur les répercussions de la crise agricole à l’échelon local.

Entre la météo désastreuse de ces derniers mois, la crise sanitaire en aviculture et, dernièrement, la crise laitière, le rassemblement des syndicalistes le jeudi 1er septembre à Lamotte-Beuvron s’est déroulé dans un contexte agricole tendu.

Les responsables syndicaux de Loir-et-Cher et de la région Centre Val-de-Loire, réunis au parc équestre fédéral, ont pu expliquer les répercussions de la crise agricole à l’échelon local.

C’est Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron et conseiller départemental en charge de l’Agriculture, qui a ouvert le meeting en rappelant notamment que le conseil départemental était « aux côtés des agriculteurs ».

Puis Camille Lecomte, président de Jeunes agriculteurs Loir-et-Cher (JA 41), a pris la parole, suivi de Guillaume Gonet, président de JA Centre, en présentant, parmi les solutions pour faire face aux problèmes, l’aboutissement du projet de loi Sapin II.  « Il donne des outils pour maîtriser le foncier agricole en renforçant les Safer », a précisé Guillaume Gonet.

Le président de la FRSEA Centre, Éric Thirouin, a ensuite déploré « 1,2 milliard d’euros de perte pour la région, soit trois ans de revenus agricoles perdus en une année ».

Face à cette situation sans précédent, Florent Leprêtre, le président de la FDSEA 41, a réclamé des « solutions immédiates de trésorerie dans toutes les exploitations touchées ».

Il a également demandé au président de la FNSEA, Xavier Beulin, de porter la création d’un crédit d’impôt sur les cotisations d’assurance afin de « favoriser l’investissement dans la solidité et la sécurisation des exploitations ». Florent Leprêtre a aussi indiqué avoir « entamé un travail avec le conseil départemental pour voir comment les fonds régulièrement mobilisés dans l’urgence ne servent plus de rustine mais servent à les éviter ».

Les élus des deux syndicats ont présenté une cinquantaine de propositions aux pouvoirs publics et organisations professionnelles agricoles « pour sortir de la crise et se donner des perspectives ».

La principale demande est un accompagnement individualisé pour s’adapter à la situation financière de chaque agriculteur ainsi qu’une garantie financière de l’État, négociée collectivement pour tous.

Les syndicats ont également commencé à dessiner une stratégie et pointé que, pour l’heure, l’urgence consiste à faire face aux besoins de trésorerie de ceux qui ont subi des catastrophes climatiques.

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