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« Le marché a toujours été compliqué »

Installé depuis 2016 à Unverre en Gaec avec ses parents, Jean-Philippe et Laurence, Kevin Cœuret a en charge un atelier volailles en intégration.

«  Depuis le début de la pandémie Covid-19, nous avons des vides sanitaires qui se rallongent. La disparition de la demande en restauration et des collectivités engendre une baisse de 20  % de la production. De notre côté, nous sommes touchés indirectement. Jusque-là, nous faisions du poulet mais pour éviter d’avoir un vide sanitaire de plusieurs semaines, nous allons faire de la dinde, le bâtiment mixte le permet…

Le marché a toujours été compliqué… Nous faisions du poulet de découpe, plus facile à valoriser. Depuis que je suis installé, tout a changé. Avant, je pouvais avoir 30  000 poules dans le bâtiment, maintenant c’est 25  000. Nous avons installé des fenêtres, un extracteur d’air, il y a de la musique dans le bâtiment, une brumisation l’été, de la paille. Une réponse pour le bien-être animal et celui de l’éleveur.

Il n’y a pas d’OGM et l’alimentation des animaux est à 90  % locale, l’usine est située à Bessé-sur-Braye (Sarthe) alimentée par des agriculteurs du secteur. Mais c’est compliqué de faire du poulet standard avec le local. Les grandes surfaces ne jouent pas le jeu.

Au lancement de la gamme, elles l’ont affichée au prix du standard et, contrairement à ce qu’elles avaient dit, n’ont pas changé le prix. Or, nous avons moins d’animaux et ils coûtent plus cher à produire…

Néanmoins, pour moi, c’est assez sécurisant d’être en intégration (avec les aliments Richard, groupe LDC), j’ai un prix de base au kilo et un contrat sur cinq ans, je ne paye pas l’aliment, juste les charges de structure  ».

Propos recueillis par Hervé Colin

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