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Le numérique au service de l’éleveur

Les projets de start-ups nés au dernier salon Tech’élevage, en Vendée, veulent faciliter le travail de l’éleveur et rompre son isolement.

 Le dernier concours de start-ups agricoles, Agreenstartup, s’est déroulé durant le salon de l’élevage de la Roche-sur-Yon (Vendée), Tech’élevage, le 17 novembre. 

Bien que sans rapport les uns avec les autres, les projets développés à cette occasion suivaient deux lignes directrices principales : faire gagner du temps à l’éleveur et rompre son isolement.

Le gagnant est un projet qui vise à rendre facile une technique très pointues d’alimentation des ruminants, le pâturage tournant dynamique.

Cette technique valorise au maximum l’herbe. Elle consiste à découper fictivement une parcelle et à autoriser les animaux à pâturer dans une des aires ainsi définies.

Ensuite, en fonction des animaux et de la pousse de l’herbe, on passe à une nouvelle zone.

L’éleveur a deux problèmes : définir les sous-parcelles en fonction du climat et aller concrètement sur place pour bouger les fils qui délimitent les aires.

Le projet e-pâture rend accessible cette technique. Elle associe des colliers géolocalisés, des techniques de clôture virtuelle et des données de santé animale mesurées avec la rumination.

Ces objets ne sont pas des nouveautés. C’est leur association au service d’une technique agronomique nouvelle qui est une innovation.

Une autre application a été développée pour rendre service à l’éleveur : un boîtier connecté qui alerte l’exploitant lorsque l’abreuvoir au pré est vide. Ce qui lui évite de faire des allers-retours dans toutes ses parcelles. 

Enfin, dans le même ordre d’idées, on a vu se poursuivre un projet qui consiste à ériger en 3D, grâce à la réalité virtuelle, des plans de bâtiments d’élevage en cours de conception.

L’agriculteur navigue virtuellement dans le bâtiment et repère les erreurs de conception avant la construction réelle.

L’autre grande tendance du concours 2016, ça a été la volonté de rompre l’isolement des éleveurs.

Deux applications cherchaient à faciliter la solidarité des éleveurs pour se donner des coups de main dans les travaux occasionnels, l’une en insistant sur l’intérêt pour le territoire rural, l’autre par pure générosité pour ne pas détruire ce qui fait la force de l’agriculture, c’est-à-dire la solidarité.

Les relations intergénérationnelles peuvent se classer dans cette catégorie : une application visait à rendre plus dynamique la rencontre entre les cédants et les candidats à l’installation.

Enfin, il faut toujours une exception, un projet ne rentrait dans aucune de ces catégories : un serious game pédagogique de simulation d’une ferme adaptée au contexte européen et orientée vers les solutions de demain.

Retrouvez ici le reportage de nos confrères d’Agri85.

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