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Le sillon de Talbert trace sa voie

Dans les Côtes-d’Armor, le sillon de Talbert est une curiosité géologique. A marée haute, cette langue caillouteuse avance sur trois kilomètres dans l’océan, sans jamais être recouverte.

Trois kilomètres de long et seulement trente-cinq mètres de large à marée haute : le sillon de Talbert trace sa voie au sein de l’océan.

Cette curiosité géologique se situe à quelques encablures de l’île de Bréhat et du phare des Héaux-de-Bréhat, qui marque l’entrée dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), sur la presqu’île de Lézardieux.

Elle a été façonnée par les courants opposés de deux rivières et de la houle.

À son extrémité, un chapelet d’îlots rocheux est accessible à marée basse. L’endroit paisible évolue au gré des marées et des couleurs du ciel qui changent très rapidement.

Ce cordon du littoral est protégé depuis 2006, date de création de la réserve naturelle régionale du Sillon de Talbert d’une surface de dix-huit hectares (hors surface du domaine maritime public).

Composé de cailloux et de sable, le sillon de Talbert est le paradis des pêcheurs à pied et des oiseaux migrateurs à qui il offre un abri pour la nidification.

Lors de la dernière glaciation, le niveau de la mer était beaucoup plus bas. Les températures basses et le gel ont provoqué l’éclatement des roches en place, laissant des  volumes importants de déblais. Avec la remontée des températures et des eaux, les vagues et les courants ont éclaté les débris et les ont transporté jusqu’à former un cordon de galets, dit sillon, qui domine la mer de dix mètres.

Quel que soit le coefficient de la marée, il reste insubmersible.

Plus romantiques, plusieurs légendes sont associées à cette langue de cailloux et sable. On raconte, par exemple, que Merlin aurait bâti cette voie en déversant des millions de cailloux afin de rejoindre la fée Viviane.

L. Goudet-Dupuis

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