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Le sous-préfet rencontre les frères Chabannes

Le sous-préfet de l’arrondissement de Châteaudun, Emmanuel Baffour, a visité le 14 décembre, l’exploitation agricole de Rémy Chabannes à Marboué.

Le 14 décembre, à Marboué. Le sous-préfet de l’arrondissement de Châteaudun, Emmanuel Baffour (2e à d.), a visité l’exploitation des frères Chavannes.
Le 14 décembre, à Marboué. Le sous-préfet de l’arrondissement de Châteaudun, Emmanuel Baffour (2e à d.), a visité l’exploitation des frères Chavannes.

Pour sa première visite d’une exploitation agricole — en Eure-et-Loir — depuis son arrivée cet été, le sous-préfet de l’arrondissement de Châteaudun, Emmanuel Baffour, a choisi celle de Rémy Chabannes, située à Mortiers sur la commune de Marboué.

Installé sur 180 hectares, aux côtés de son frère Xavier qui œuvre par ailleurs à la diffusion de l’agriculture de précision, l’exploitant a expliqué au représentant de l’État les tenants et aboutissants de leur entreprise : « Nous aimons avoir un temps d’avance », précise-t-il.

« J’ai bien compris que vous ne faisiez pas comme tout le monde », a relevé Emmanuel Baffour en découvrant les différentes réalisations des frères Chabannes. De fait, ils ont été les premiers en Eure-et-Loir à installer des panneaux photovoltaïques sur un bâtiment ancien, les premiers à lancer un appel d’offres pour l’achat de la production électrique issue de leur seconde installation sur un vaste bâtiment en bois de 2 000 m2, ils sont aussi parmi les pionniers du travail du sol simplifié ou encore de l’agriculture de précision.

Mais le sous-préfet a été sensible également aux difficultés rencontrées par les agriculteurs pour s’installer : « Des fermes qui se libèrent, il n’y en a pas », souligne Xavier Chabannes. Des difficultés aussi pour répondre aux exigences réglementaires de plus en plus fortes ou, plus prosaïquement, pour rentabiliser leur exploitation dans un marché plein d’aléas.

« J’ai appris beaucoup de choses ici et je pourrais les faire remonter. Les agriculteurs sont souvent pointés du doigt, il faut aller au-delà de tout ça », a conclu Emmanuel Baffour.

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