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Le tourisme eurélien en voie de mutation

Les premières Rencontres du tourisme en Eure-et-Loir se sont déroulées le 30 mars à la chambre d’Agriculture à Chartres. Elles ont marqué le début d’une révolution stratégique du secteur.

Le 30 mars, à Chartres. Une table ronde réunissant une brochette de professionnels du tourisme eurélien — Bertrand Jallerat, Annie Constantin et Bertrand Monthuir (de g. à d.) — s’est déroulée à la fin des premières Rencontres du tourisme.
Le 30 mars, à Chartres. Une table ronde réunissant une brochette de professionnels du tourisme eurélien — Bertrand Jallerat, Annie Constantin et Bertrand Monthuir (de g. à d.) — s’est déroulée à la fin des premières Rencontres du tourisme.

C’est à une véritable révolution de sa conception du tourisme qu’est invitée l’Eure-et-Loir. Voilà en substance ce qui ressort des premières Rencontres du tourisme organisées le 30 mars à la chambre d’Agriculture à Chartres, par Eure-et-Loir tourisme et l’Agence de développement et de réservation touristiques (ADRT)*.

Ou pour le moins à une mutation, comme celle entamée avec succès par le Comité régional du tourisme de Picardie, dont l’exemple servira de fil rouge aux différents exposés de la matinée.

Pour étayer ce changement de paradigme, l’ADRT a fait appel à l’agence Atout France qui a conduit une étude sur les leviers du tourisme de proximité et du tourisme à la campagne. 

Ses résultats ont été livrés à l’auditoire par Marie-Laure Desmet, Aurore Joris et Emmanuelle Galiana : « Le tourisme de proximité n’est pas un sous-tourisme », ont-elles souligné : « Il est porteur de valeurs positives, c’est un concentré de vacances. Le marché est important et les retombées économiques, fortes. »

De fait, la population francilienne est friande de ce type de courts séjours, tout au long de l’année. Quant au tourisme à la campagne, il porte essentiellement des valeurs opposées à celles de la ville : calme, déconnexion, qualité de vie, environnement... Mais il engendre aussi une certaine peur de l’ennui, voire une crainte de ne plus en comprendre les codes.

Pour autant, les clients urbains attendent des expériences positives de leurs séjours à la campagne, en matière de gastronomie, d’hébergement ou de relations humaines.

L’étude pointe également que ce sont des clients avisés, habitués à voyager et qui cherchent le bon rapport qualité-prix.

Idéalement, l’Eure-et-Loir peut se positionner sur ces deux créneaux, sans les opposer. Le territoire est accessible en voiture ou en train, mais il faut tenir compte de la baisse continue du taux d’équipement en voiture des Franciliens.

Marie-Laure Desmet a conclu : « La cible francilienne est très sollicitée. Vous êtes en concurrence avec Amsterdam ou Marseille. Il faut donc être présents sur ce marché qui est très exigeant. Votre potentiel est indéniable et la proximité peut rassurer dans le contexte actuel... »

*créée au début de l’année, l’ADRT remplace le Comité départemental du tourisme. Elle est présidée par Claude Thérouinard.

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