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Les Champs du possible rencontrent la Ferme digitale

Le campus Les Champs du possible a organisé, le 5 décembre à Châteaudun, une rencontre avec les start-up de la Ferme digitale, l’occasion d’une série de tables rondes sur la transition du monde agricole.

Il a beaucoup été question de l’agriculture du futur au présent le 5 décembre à Châteaudun.

En effet, le campus Les Champs du possible recevait dans ses locaux quelques start-up de la Ferme digitale pour une série de tables rondes sur le thème de la transition agricole, animées par Laurent Benoit, entrecoupées d’interventions comme celle de l’opérateur Orange, qui a souligné son rôle dans le traitement des données, ou celle du Cerfrance alliance Centre qui a présenté les résultats de son observatoire des exploitations agricoles, rappelant l’importance de connaître son coût de revient pour être capable d’anticiper ses ventes.

La première table ronde sur le thème des outils numériques a rassemblé trois représentants de start-up qui sont actuellement, ou sont passées, dans le giron du Village by CA  : Comparateuragricole, Agricommunity et Agricolio.

Diane Fernandez, la présidente d’Agricolio, a affirmé sa volonté que chacun puisse s’approprier les nouvelles technologies  : «  Ça doit être pratique et accessible, il y a une notion d’autonomie  ». Pour Charles-Édouard Lhopiteau (Agricommunity)  : «  Les nouvelles technologies doivent permettre d’agir et de réagir  ». Cependant, «  il ne faut pas que les agriculteurs se créent des besoins, il faut que cela reste utile  », a ajouté Pierre-Antoine Foreau.

La seconde table ronde a traité de l’optimisation de la gestion économique des exploitations autour de start-up de la Ferme digitale  : Ekylibre, Agriconomie et Perfarmer. «  L’objectif est que l’agriculteur puisse agréger les bonnes informations au même endroit pour qu’elles aient du sens  », a expliqué Karine Cailleaux ­(Ekylibre).

De son côté, Thibaut Millet-Taunay (Agriconomie) a présenté son site de e-commerce d’achats d’intrants agricoles  : «  Nous affichons des prix transparents, car tout ce que l’on vend, on l’achète avant, nous ne sommes pas une market-place  ».

Au sujet des données, Edgar Chaput (Performer), a précisé «  qu’elles appartenaient à l’agriculteur, nous ne faisons pas n’importe quoi avec  ». Le but de ces trois start-up est de permettre à leurs utilisateurs des gains de temps ou d’argent. Ekylibre promet 500 heures gagnées par an, Agriconomie 5  000 euros pour ses meilleurs clients…

La dernière table ronde, sur l’innovation, a réuni trois autres adhérents de la Ferme digitale  : Promus, LinkinFarm et Piloter sa ferme. «  Nous avons créé un assistant qui va aider le producteur à trouver des opportunités sur le marché  », a pointé Sylvain Jessionesse (Piloter sa ferme).

De son côté, Linkinfarm s’attache à mettre en relation agriculteurs et ETA «  pour rationaliser les charges de mécanisation, résoudre les problèmes de main-d’œuvre et avoir des solutions agronomiques  », a rappelé Philippe Fournier.

Quant à Promus, son objet est de proposer de la logistique pour la vente directe  : «  Un agriculteur passe une journée par semaine à livrer ses produits, c’est beaucoup  ». Il est vrai que tous n’ont pas la chance d’avoir à disposition une plate-forme comme Sur le champ  ! en Eure-et-Loir.

Hervé Colin

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