« Les consommateurs s’orientent vers la qualité »

Adhérent de la Coopérative agricole des fermiers de ­l’Orléanais (Cafo), Joël Esnault, installé depuis 1982 à Boursay, dispose de deux bâtiments de 400 m2 chacun. Il élève des poulets à 90 jours, des pintades et des poulets à pattes bleues (100 jours). À raison de trois lots par an, sa production annuelle s’élève à 25  000 unités.

Le professionnel déclare  : «  Mes parents ont commencé le label en 1969 et j’ai continué. Nous recevons les poussins à 1 jour et ils sortent à 42 jours. Ils disposent d’un hectare de pâturage avec des arbres  ».

Notre interlocuteur poursuit  : «  Le coronavirus n’a pas trop d’impacts. Nous avons beaucoup de contrats avec de petits abattoirs. Ceux-ci travaillent avec des bouchers. Cela a remplacé la fermeture des marchés  ».

Quant au vide sanitaire entre deux lots, «  sa durée est à peine rallongée  », témoigne l’aviculteur, qui conclut, optimiste  : «  Les consommateurs s’orientent vers la qualité  ».

J.O.