Aller au contenu principal

Les Cuma du Loir-et-Cher veulent améliorer leurs performances

La Fédération départementale des Cuma du Loir-et-Cher (FDCuma 41) s’est réunie pour son assemblée générale ordinaire le 9 décembre, à la chambre d’Agriculture, à Blois.

Le 9 décembre, à Blois. La Fédération départementale des Cuma du Loir-et-Cher (FDCuma 41) compte 85 Cuma cotisantes et un groupement d’employeurs.
Le 9 décembre, à Blois. La Fédération départementale des Cuma du Loir-et-Cher (FDCuma 41) compte 85 Cuma cotisantes et un groupement d’employeurs.

« Le contexte agricole cette année a été plus que difficile, mais le fait de former un groupe permet de mieux gérer ce moment compliqué sur le plan économique et humain », a affirmé Nicolas Gendrier, président du conseil d’administration de la Fédération départementale des Cuma du Loir-et-Cher (FDCuma 41), en ouvrant l’assemblée générale.

Il a également rappelé qu’il s’agissait de la dernière réunion de la FDCuma, puisqu’en 2017, elle sera régionalisée.

Dans son rapport d’activité 2016 (données de 2015), la FDCuma 41 compte 85 Cuma cotisantes et un groupement d’employeurs. Depuis deux ans, le montant des investissements matériels reste stable (environ 2 millions d’euros – 2,27 millions en 2015).

En 2015, ce sont 17 matériels motorisés qui ont été achetés et 46 outils, notamment pour le travail du sol, le semis et la récolte de fourrage.

Le chiffre d’affaires moyen par Cuma reste également constant (37 298 € en 2015).

Durant l’année 2016, deux nouvelles Cuma ont été créées en Loir-et-Cher.

La Oucquoise (à Oucques), qui est spécialisée dans la production de haricots semence. Pour le moment, elle compte cinq adhérents et a déjà investi dans une récolteuse et une arracheuse. L’autre nouvelle Cuma s’appelle « Légumes racines » et elle est spécialisée dans la production de carottes. Son siège est situé à Contres et dix adhérents en font partie.

La Fédération nationale des Cuma a mis en œuvre un Dispositif national d’accompagnement des projets et initiatives des Cuma (Dina).

Les objectifs sont de permettre une structuration plus forte de toutes les Cuma, d’améliorer leurs performances et de développer des projets. Cette nouvelle aide publique nationale du ministère de l’Agriculture subventionne la réalisation d’un conseil stratégique dans les Cuma, à hauteur de 90 % maximum du coût du conseil (plafonné à 1 500 €). Un autre volet concerne l’acquisition, la construction et l’aménagement de bâtiments avec une aide de l’État, adossée à la mesure PCAE, si le conseil stratégique est réalisé au préalable.

« Notre objectif pour le département serait d’avoir une dizaine de projets par an avec ce dispositif », souligne Nicolas Gendrier.

Chloé Cartier-Santino

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité