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Les éleveurs de gibier de chasse évoquent l’Influenza aviaire et la biosécurité

Les éleveurs de gibier de chasse d’Ile-de-France, du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie ont tenu leur assemblée générale le 17 mars à Amiens (Somme).

Amiens (Somme), jeudi 17 mars. La quinzaine d’éleveurs de gibier de chasse réunis en assemblée générale a longuement évoqué l’Influenza aviaire et l’arrêté biosécurité.
Amiens (Somme), jeudi 17 mars. La quinzaine d’éleveurs de gibier de chasse réunis en assemblée générale a longuement évoqué l’Influenza aviaire et l’arrêté biosécurité.

Le jeudi 17 mars, sous la présidence d’Éric Poullain, président national des Éleveurs de gibiers de chasse, une quinzaine d’éleveurs d’Ile-de-France et des Hauts-de-France (Nord-pas-de-Calais et Picardie) se sont retrouvés à Amiens (Somme) pour échanger sur l’actualité de la filière, mais surtout sur les conséquences de la situation de l’Influenza aviaire dans le Sud-ouest.

Éric Poullain, assisté de Jacques-Antoine Dubreucq, président des Éleveurs de gibier de chasse du Nord et du Pas-de-Calais, a largement dressé les raisons et les contours de l’arrêté biosécurité qui définit les mesures de lutte contre la grippe aviaire.

Les dernières données connues comptabilisent soixante-seize élevages infectés pour lesquels des mesures d’abattage ont été prises et qui ont conduit à la définition de périmètre de protection de 3 km autour des élevages et un périmètre de surveillance de 10 km.

Après ce constat, les éleveurs ont échangé sur les mesures à prendre, la nécessité de rédiger un plan de biosécurité pour chaque site d’élevage, de gérer les caisses de transport et de se former.

Ces exigences répondent pour partie à l’arrêté national afin de contenir le développement de l’Influenza aviaire et pour que la France récupère son statut « indemne » le plus rapidement.

Sur ce point, comme l’a signalé l’un des éleveurs, « il faut être conscient que la situation est très grave et peut remettre en cause la pérennité de nos exploitations, il est donc important de nous remettre en question et d’adopter les bons gestes ».

Après cet aspect réglementaire, le fonds de mutualisation sanitaire et environnemental et son ouverture à l’aviculture et aux gibiers à plumes, l’équarrissage et Interprochasse ont été évoqués.

Sur l’interprofession, lancée depuis quelques années, Éric Poullain a présenté les actions conduites : « Vous avez peut-être le sentiment que cette interprofession est loin des préoccupations du terrain, mais c’est en défendant la chasse et le nombre de chasseurs que nous préserverons notre activité. »

Interprochasse finance aussi des études comme celle menée dans le Nord sur les capacités reproductrices des perdreaux issus d’élevage lâchés en plaine. Les premières conclusions semblent positives avec des oiseaux qui se reproduisent bien.

C’est sur ce constat et la nécessité de communiquer sur l’activité et le rôle des éleveurs de gibier de chasse que s’est terminée cette réunion interrégionale.

S. Dupuis

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