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Les espoirs d’Adèle Champdavoine

Adèle Champdavoine ne connaît guère l’inactivité avec ses deux « métiers » à plein temps : maman de trois enfants et gérante de la ferme du Couetron à Arville (Loir-et-Cher).

Adèle Champdavoine produit des volailles fermières et des légumes à la ferme du Couetron à Arville.
Adèle Champdavoine produit des volailles fermières et des légumes à la ferme du Couetron à Arville.

Installée comme jeune agricultrice depuis 2011, Adèle Champdavoine a repris la ferme familiale à Arville et produit des volailles fermières et des légumes de saison.

Née en Loir-et-Cher il y a une trentaine d’années, cette jeune femme ne pensait pas revenir à la ferme pour exercer le métier de sa grand-mère. « J’ai travaillé à Paris quelques années et, à trente ans, j’ai tout arrêté pour revenir, avec mari et enfants, dans la campagne vivre plus simplement et plus sainement. »

Adèle raconte son « parcours du combattant » pour créer une clientèle et construire un projet viable. « Si c’était à refaire, je le referais, pour la passion ! »

La ferme du Couetron est connue bien au-delà du département, pour sa volaille de haute qualité : poulets traditionnels et races anciennes. Des produits qui plaisent aux chefs étoilés. « Nous avons le plaisir de travailler avec deux chefs étoilés de la région Centre et de la région parisienne. »

Adèle a mis beaucoup d’énergie pour réintroduire la volaille de Contres et développer la vente directe. « Ma grand-mère faisait de la vente directe  sur les marchés quatre-vingt ans en arrière. À croire que j’ai ça dans le sang ! ».

Adèle aime le contact avec la clientèle. « Ma plus grande satisfaction est d’avoir des personnes qui vous remercient et vous disent qu’elles ont retrouvé le goût de ce que faisait leur grand-mère. ».


Optimiste et passionnée, Adèle ne compte pas s’arrêter là… « J’ai envie de continuer à m’épanouir dans mon métier. Il y a encore beaucoup d’idées  pour rentabiliser : moderniser les choses, mécaniser car pour le moment tout est manuel. »

Avec humour, la jeune agricultrice raconte « la galère » d’être une femme dans un milieu d’hommes : « Tous les outils sont prévus pour les hommes : lourds, compliqués, durs à serrer… Même s’il existe maintenant des cottes serrées à la taille, des bottes colorées et des gants pour petites mains ! ».

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