Les saveurs d’Île-de-France font leur salon

Durant huit jours, quarante-deux producteurs et des organismes, dont des établissements agricoles — une première —, se sont relayés sur le pavillon Île-de-France du Salon de l’agriculture.

Cet espace a été inauguré officiellement par la présidente de la Région, Valérie Pécresse, accompagnée de sa vice-présidente en charge du développement économique, de l’agriculture et de la ruralité, Alexandra Dublanche, du président d’Île-de-France Terre de saveurs, Gérard Hébert, de son homologue de la région Grand-Est, Jean Rottner, et de nombreux élus et professionnels.

Dans un véritable plaidoyer pour l’agriculture francilienne, Gérard Hébert a rappelé à l’issue de la visite officielle du pavillon Île-de-France que le «  salon doit permettre de renouer les liens de confiance entre ruraux et urbains. Mais les produits d’Île-de-France doivent être partout, sur les marchés comme dans les aéroports, d’où la marque Produit en Île-de-France  ».

Au cours de la visite, échanges avec les producteurs présents, brièvement interrompus par le passage du ministre de l’Agriculture, et dégustations de produits étaient au programme. À l’issue de ce parcours riche du terroir francilien, tous ont rendu un hommage appuyé à un passionné de ce rendez-vous, Jacques Chirac.

«  Notre agriculture est saine, respectueuse de l’environnement. Nous avons neuf jours pour montrer que l’agriculture francilienne est belle et bien ancrée dans son territoire  », a ajouté le président de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France, Christophe Hillairet.

«  La Pac doit rester avant tout une solution économique  », a lancé Valérie Pécresse, alors que la secrétaire d’État chargée des affaires européennes assistait aux allocutions. Elle a longuement évoqué les dossiers agricoles sur laquelle la Région est active, dont la poursuite du déroulement du pacte agricole .

«  L’Île-de-France, c’est des champs aux Champs-Élysées comme l’image qui s’affiche dans le métro. Je suis fière de cette agriculture familiale et exigeante que vous incarnez. Vous n’êtes pas l’ancien monde, mais nos racines  », a conclu la présidente de la Région.

Laurence Goudet-Dupuis