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Lucie Pioli et sa féérie de gâteaux

Petite, elle se rêvait en pâtissière. Malheureusement, un problème d’orientation en fin de troisième met fin à son ambition. « J’ai eu beaucoup de mal à renoncer à ce choix. Mes parents, ne voulant pas me laisser sans diplôme, m’ont obligée à suivre une formation. Je me suis retrouvée en BEP sanitaire et social », explique Lucie Pioli, petite brunette qui travaille dans une maison de retraite depuis dix ans en tant qu’aide-soignante.

Les années passent mais sa passion pour les gâteaux reste intacte. Il y a un an, des soucis de santé l’incitent à envisager une reconversion professionnelle. Elle se lance et crée son autoentreprise, « Les gâteaux féeriques », dont l’objet vise la création et la commercialisation de gâteaux magiques.

« Les clients viennent généralement avec une idée derrière la tête. Ils commandent des gâteaux à souhaits avec une thématique précise », souligne d’une voix douce la jeune maman de 32 ans qui travaille à la demande. Et de poursuivre : « Une fois le gâteau livré, ils n’osent pas le manger et l’admirent comme une ouvre d’art. Leur regard émerveillé, surtout celui des enfants, est ma plus belle récompense. Je suis contente de faire partager ma passion ».

Ses gâteaux féeriques sont bâtis à l’aide de pâte à sucre qu’elle travaille comme de la pâte à modeler. Chapeaux, fleurs, poupées, ruches, personnages, comme la Reine des neiges – le sujet de prédilection pour les enfants actuellement –, escarpins, terrain de golf, etc. et ce, de toutes les tailles – du gâteau individuel à une centaine de personnes –, rien ne fait peur à Lucie Pioli qui travaille à son domicile à Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne), le village de son enfance.

La réalisation d’un gâteau – la base (une génoise), les ganaches ou crèmes au beurre, et enfin la décoration –nécessite trois jours.

Son ambition aujourd’hui : en faire son activité principale pour faire rêver les gens. Son laboratoire, en cours d’aménagement, est à lui seul un palais aux saveurs sucrées et acidulées. Depuis peu, un traiteur fait appel à ses services. Lucie Pioli essaie aussi de faire connaître son activité en participant notamment à des salons. D’ailleurs, ce type de pâtisserie devient à la mode à Paris.

Laurence Goudet-Dupuis

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