Aller au contenu principal

Ludovic Letot, l’œil dans l’objectif

Photographe professionnel, Ludovic Letot met en valeur des hommes, des métiers et des lieux grâce à sa passion.

S’il s’oriente bel et bien vers l’art du portrait photographique, Ludovic Letot entretient un lien particulier avec Chambord puisqu’il en est l’un des photographes officiels.
S’il s’oriente bel et bien vers l’art du portrait photographique, Ludovic Letot entretient un lien particulier avec Chambord puisqu’il en est l’un des photographes officiels.

Devant un fond noir, un cheval à la robe crème porte un masque de fer et se tient assis en pleine lumière. Debout sur l’animal, une femme en boxer bleu ciel brandit une épée, cape sur le dos et drapeau dans la main gauche. Comme à la guerre, cette amazone moderne a l’air de crier « À l’attaque ! ».

Cette image saisissante a été pensée par Ludovic Letot, photographe à son compte installé dans le Loiret, pour une société… de sous-vêtements ! « C’est l’une de mes photos préférées. En général, une photo, je la pense comme un dessin ou un tableau. »

Son travail, souvent, il le réfléchit en amont : recherche d’accessoires, repérage, croquis…, et l’affine en post-production en apportant de la chromie, c’est-à-dire en faisant ressortir des zones de l’image, notamment par le clair-obscur.

« Je qualifierais mes photos d’authentiques ou, pour utiliser un mot à la mode : “vintage”. J’utilise rarement des fonds de couleur, je préfère le pastel et le gris. J’adore les peintures de la Renaissance donc je suis peut-être influencé par cette époque », explique Ludovic Letot, formé en tant que dessinateur et maquettiste à l’École d’arts appliquées de Roubaix (Nord).

Après de nombreuses expériences, ce photographe indépendant vit aujourd’hui de sa passion et travaille pour des entreprises, institutions ou collectivités. Il entretient un lien privilégié avec Chambord puisqu’il en est l’un des deux photographes officiels.

« J’aime le terrain, le contact humain et les rencontres. Je peux travailler dans une centrale nucléaire et photographier les hommes au travail, partir en reportage ou révéler la personnalité de restaurateurs au travers de portraits », raconte-t-il.

Le portrait, justement, c’est aujourd’hui 80 % de son activité. Il l’aime décalé, avec une touche d’humour et, le plus souvent, en mouvement : comme ces vignerons de Loir-et-Cher shootés dans leur univers pour une exposition du conseil départemental. « À l’époque de la Renaissance, j’aurais été portraitiste peintre. J’aime l’idée de faire une œuvre unique. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité