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L’unité de méthanisation Bassée biogaz inaugurée

L’unité de méthanisation Bassée biogaz de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne) a été inaugurée jeudi 13 septembre.

Noyen-sur-Seine, jeudi 13 septembre. Les trois cofondateurs de Bassée biogaz, Nicolas Brunet, Carine Mallier et Lionel Boursaud, présentent l’unité de méthanisation et sa genèse.
Noyen-sur-Seine, jeudi 13 septembre. Les trois cofondateurs de Bassée biogaz, Nicolas Brunet, Carine Mallier et Lionel Boursaud, présentent l’unité de méthanisation et sa genèse.

Co-fondée par Nicolas Brunet, exploitant agricole, Carine Mallier et Lionel Boursaud, du cabinet Artaim conseil, l’unité de méthanisation Bassée biogaz a été inaugurée jeudi 13 septembre en présence de la déléguée régionale à l’économie circulaire Sophie Deschiens, la Région ayant participé au financement du projet à hauteur de 20 %, et du vice-président en charge de l’Agriculture au conseil départemental, Olivier Lavenka, qui a annoncé la mise en place d’un plan départemental de méthanisation.

La Seine-et-Marne est leader sur le sujet avec déjà neuf unités en fonction.

Installée à l’extérieur du village de Noyen-sur-Seine, l’unité Bassée biogaz produit 16,5 millions de KWh/an de biométhane, soit l’équivalent de la consommation de 6 000 habitants ou une soixantaine de bus.

L’efficacité globale de l’installation est de 80 %, 15 % de l’énergie produite servant à faire fonctionner le méthaniseur et 5 % à la production agricole et au fonctionnement du matériel.

L’unité nécessite chaque jour trente tonnes de sous-produits (cultures intermédiaires à vocation énergétique (Cive) et co-produits de l’agriculture, soit 10 800 tonnes par an. « Avec trois cultures en deux ans, nous devons bousculer nos habitudes, explique l’exploitant. Ce projet de méthanisation redonne envie de progresser et de développer de nouvelles techniques, cultures, tout en restant producteur de matières premières destinées à l’alimentation. La méthanisation est une production au service de l’environnement ».

Cette activité a permis la création de deux emplois directs auxquels s’ajoutent des emplois indirects.

Il s’agit du premier site de biométhane d’origine agricole raccordé au réseau de transport de gaz d’Île-de-France, les autres unités injectant dans des réseaux locaux. À l’avenir, les cofondateurs souhaitent agir localement, notamment en accueillant les élèves des collèges locaux.

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