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Marie-Amélie Le Fur, l’envie au bout de la piste

Amputée d’une partie de la jambe gauche à l’âge de quinze ans, Marie-Amélie Le Fur est aujourd’hui championne paralympique en athlétisme.

« Je voulais montrer à mes proches qu’une autre vie était possible pour moi, une vie pas forcément moins belle. »

Marie-Amélie Le Fur commence l’athlétisme à l’âge de six ans, à Blois (Loir-et-Cher), avec sa sœur aînée Anne-Flore. Les débuts sont difficiles mais peu à peu, la petite fille y prend goût. À treize ans, elle fait déjà partie des meilleures athlètes de son âge.

Pourtant, Marie-Amélie Le Fur a d’autres ambitions et souhaite devenir sapeur-pompier professionnel, elle qui est jeune sapeur-pompier. En mars 2004, sa vie prend un autre tournant à cause d’un grave accident de scooter. La jeune fille de quinze ans est amputée d’une partie de la jambe gauche, sous le genou.

C’est auprès de son entourage qu’elle a trouvé l’envie de se battre. « La chose la plus dure à accepter a été de faire une croix sur le métier de sapeur-pompier », confie la jeune femme de 27 ans, liée à ce corps de métier qui l’a toujours soutenue.

Quatre mois après cet accident, elle participe au casting d’un téléfilm dont l’héroïne présente une prothèse à la jambe gauche. Prise comme doublure, Marie-Amélie Le Fur convainc ses médecins de reprendre le sport à cette occasion et obtient sa première lame de course : un déclic. Quelque temps plus tard, elle retourne à l’entraînement.

En 2006, soit deux ans après son accident, elle emporte trois médailles d’argent aux championnats du monde et décroche son ticket pour les Jeux paralympiques de Pékin (Chine). « Les résultats ont été mitigés. Cette expérience a été un tournant dans ma carrière. »

Avec son coach, lui-même sapeur-pompier, cette chargée de communication vise le haut niveau, et l’atteint en 2012 à Londres (Royaume-Uni) : « Mon titre de championne paralympique sur cent mètres a été un moment unique. C’est l’un des plus beaux souvenirs de ma carrière sportive. »

Aujourd’hui, celle qui se bat pour rendre le handisport plus accessible compte prendre sa retraite sportive après les Jeux de Rio (Brésil) à l’été 2016 pour, dit-elle, « prendre du temps pour moi ».

Photo : Tuan Nguyen

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