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Marie-Thérèse Pousse reçoit du monde à Nottonville

Comme chaque année, Marie Thérèse Pousse a ouvert au public sa chèvrerie de l’abbaye de Nottonville les 4 et 5 juin : plus de mille personnes y étaient.

Le 4 juin, à Nottonville. Marie-Thérèse Pousse (à g) dévoile à ses visiteurs les tenants et aboutissants de sa chèvrerie de l’abbaye de Nottonville.
Le 4 juin, à Nottonville. Marie-Thérèse Pousse (à g) dévoile à ses visiteurs les tenants et aboutissants de sa chèvrerie de l’abbaye de Nottonville.

« Suis-je explicite ? », répète à plusieurs reprises Marie-Thérèse Pousse tandis qu’elle livre des explications détaillées sur son exploitation aux visiteurs de sa chèvrerie de l’abbaye de Nottonville.

Ainsi, après la visite, ils sont tous incollables sur l’élevage et sur la fabrication de ses — délicats — fromages de chèvre.

C’est par groupes d’une quarantaine de personnes que l’éleveuse reçoit ses visiteurs au fil de la journée.

Un flot qui semble intarissable... : plus de mille personnes sur le week-end.

La plupart est étonnée d’apprendre qu’il faut soixante quinze centilitres de lait pour faire un — petit — crottin ou que tous ces fromages ont besoin de soins constants. Beaucoup s’intéressent également à la conduite du troupeau.

Marie-Thérèse Pousse leur explique que depuis son installation en 1989, elle pratique l’insémination artificielle sur le tiers de son cheptel pour en améliorer la génétique.

« En période de mise bas, les journées sont longues », relève-t-elle aussi. De fait, quatre-vingt six chevreaux sont nés chez elle au cours de la première semaine de mars...

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