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Maxime Minerbe, un magicien aux multiples costumes

Maxime Minerbe est magicien indépendant depuis trois ans. Il se produit dans des émissions télévisées ou pour des entreprises et compte bien vivre de cette profession le plus longtemps possible.

« C’est le perfectionnement du tour qui reste le secret de chaque magicien. »
« C’est le perfectionnement du tour qui reste le secret de chaque magicien. »

C’est à Selommes (Loir-et-Cher), petit village d’à peine neuf cents habitants, que des magiciens français se réunissent pour échanger leurs secrets. Maxime Minerbe, curieux garçonnet de dix ans, a eu la chance d’intégrer ce monde très fermé de l’illusionnisme. « Je rôdais autour de la salle où ils se retrouvaient.  Un jour, ils m’ont proposé de venir et ont testé leurs nouveaux tours avec moi », explique Maxime, aujourd’hui âgé de trente-deux ans.

Après avoir été vendeur et magicien le soir, puis artiste à Blois (Loir-et-Cher) au sein de la Maison de la magie pendant deux ans, Maxime Minerbe se lance en indépendant (http ://magicienblois.pagesperso-orange.fr/) et voyage en Allemagne, Belgique ou Colombie pour divers événements : émissions de télévision, prestations pour des entreprises, des associations et des particuliers, galas ou concours comme le Mandrake d’or, une distinction équivalente à un César pour le cinéma. Avec huit prestations en moyenne par mois, son seul objectif est d’en vivre le plus longtemps possible.

« Le petit jeune du village qui fait de la magie, ce n’est pas commun et c’est grâce au bouche-à-oreille que j’ai été contacté. » Grâce à son numéro de changement de costume, performance qu’il est le seul à maîtriser en France, Maxime Minerbe a participé à l’émission de télévision « Le plus grand cabaret du monde », présentée par Patrick Sébastien sur France 2. Après un stage d’une journée pour acquérir les bases de cette technique, le magicien a mis sept ans pour mettre au point ce numéro — « et ce n’est pas encore fini. »

Ce métier est un travail de recherche et un échange entre magiciens, et avec différents corps de métiers comme les costumiers, architectes ou décorateurs. « Et non, l’école de magie d’Harry Potter n’existe pas. Les trucages ont été créés il y a des centaines d’années, on les connaît tous car c’est la base. Mais il y a des détails qu’on ne connaît pas. C’est le perfectionnement du tour qui reste le secret de chaque magicien. »

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