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Morgan Livet, tel une tige qui vole

Lancé au grand galop, debout avec un pied sur chaque cheval, couché derrière ou en poirier sur le côté, c’est l’univers de Morgan Livet.

« Quand j’y pense, je me dis que c’est dangereux. À chaque figure, les chevaux ont ma vie entre les jambes. »
« Quand j’y pense, je me dis que c’est dangereux. À chaque figure, les chevaux ont ma vie entre les jambes. »

Ce trentenaire est né dans une famille parisienne « que rien ne rattache au monde du cheval ou du spectacle ». Pourtant, au moment d’entrer en troisième, à l’âge de quatorze ans, Morgan Livet a quitté « sa vie urbaine près de la porte des Lilas » pour un lycée agricole de l’Indre. 

« J’avais déjà fait un peu d’équitation mais c’est à ce moment-là que j’ai décidé de consacrer ma vie aux chevaux », se souvient le jeune homme. Morgan enchaîne alors les diplômes, « un BTS en productions agricoles et élevage de chevaux de sport, puis une formation management des établissements équestres ».

Il monte à cheval tous les jours. Dressage, saut, cross, débourrage de jeunes chevaux... il touche à tout, mais rapidement, il comprend qu’il lui en faudra plus. « Je suis parti quelque temps en Suisse et c’est là-bas que j’ai découvert le monde du spectacle. J’avais déjà un esprit artistique car je faisais de la capoeira. »

Rapidement, le cavalier se prend au jeu... et commence à voltiger. « C’est un autre rapport avec le cheval que celui qu’on connaît en tant que cavalier. Il faut être un peu tête brulée, ne pas réfléchir et se lancer », s’amuse t-il : « Quand j’y pense, je me dis que c’est dangereux. À chaque figure, les chevaux ont ma vie entre les jambes. »

Pourtant, Morgan est certain d’avoir fait le bon choix : « C’est une discipline qui nécessite une confiance et une complicité immense avec ses chevaux. » Devenu artiste résident au Haras national des Bréviaires (Yvelines) depuis l’an dernier, Morgan a, depuis, étoffé ses spectacles et s’est lancé dans des numéros de chevalerie, « avec du feu et du tir à l’arc ».

Il y a quelques mois, il a reçu la visite d’un grand nom du spectacle équestre, « un maître », Jean-François Pignon. « Il a vu mes figures, m’a donné quelques conseils et m’a permis de prendre de l’assurance. »

Désormais, Morgan Livet se projette dans l’avenir et rêve de créer, un jour, une école mêlant équitation classique, voltige et spectacle. 

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