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Nathalie Anthierens : « Etre francophone a facilité mon intégration »

Belge d’origine, Nathalie Anthierens, exploitante agricole à La Houssaye-en-Brie (Seine-et-Marne) est installée en France depuis trente-cinq ans.

Au premier échange, un léger accent rappelle à son interlocuteur ses origines belges. En effet, Nathalie Anthierens est née à Liège (Belgique), où elle a passé toute son enfance.

Mais l’Hexagone a toujours été très présent dans sa vie puisque sa maman était originaire d’un village proche d’Évreux (Eure). Quant à son père, c’était un Flamand de la région de Courtray —  elle le qualifie « de roi de la patate » car il était négociant en pommes de terre au cœur du pays de la Bintje à Seraing, ville de la province de Liège.

Durant les vacances scolaires, elle faisait régulièrement la navette entre les deux pays pour aller voir sa famille. C’est lors d’une de séjour en Basse-Normandie à l’âge de seize ans qu’elle a rencontré son futur époux, lui aussi d’origine belge.

Deux ans plus tard, elle se mariait. Si l’union civile s’est déroulée à la mairie de Combs-la-ville — avec l’autorisation des parents, la majorité étant à vingt-et-un ans à l’époque —, c’est en Belgique que le couple avait décidé de se marier à l’église.

Ils se sont alors installés sur l’exploitation agricole de la famille Anthierens sur le canton de Brie-Comte-Robert en 1980. « Mon intégration a été facilitée car je parlais français, mais j’étais très jeune », explique Nathalie Anthierens, qui a tout de suite apprécié le climat plus clément de la Brie française.

Durant plus de vingt ans, elle a élevé ses enfants et s’est occupée de la comptabilité et des papiers de l’exploitation agricole. Alors qu’elle avait une formation de secrétaire comptable, Nathalie Anthierens a dû s’adapter aux spécificités françaises et agricoles. Une personne l’aidera énormément : Bernadette Lafarge, dont elle garde un souvenir ému.

Trente-cinq ans plus tard, elle se considère encore comme une Belge installée en Seine-et-Marne mais elle n’a jamais envisagé retourner dans son plat pays natal malgré les aléas de la vie.

En 2002, suite à son expropriation de la ville nouvelle de Sénart, la famille Anthierens est repartie de zéro à la ferme de La Ronce à La Houssaye-en-Brie. Nathalie prend alors le statut d’exploitante agricole.

Aujourd’hui, le corps de ferme est entièrement rénové et une salle de réception a été aménagée dans une ancienne salle de conditionnement des endives. Cette activité d’accueil, qui vient en complément des grandes cultures, Nathalie Anthierens l’adore. Et les clients apprécient sa douceur et sa gentillesse.

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