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Nicolas Barrome, illustrateur tout-terrain

Dessinateur et peintre, Nicolas Barrome-Forgues embarque le public dans son univers fantastique et coloré.

Des premiers ­dessins d’enfant dans sa chambre aux premiers murs avec les copains dans les usines désaffectées, Nicolas Barrome-Forgues a su faire évoluer son style, sa technique, ses images pour se créer un univers singulier, sa patte. 

« C’est compliqué de trouver les bons termes pour définir mon métier. Je me vois comme un illustrateur tout-terrain car j’attache beaucoup d’importance à être le plus polyvalent possible, aussi bien par rapport au sujet, au format, qu’au support (feuille, toile, mur, sol…). »

Amoureux de cinéma, attentif aux trames et aux textures, l’artiste s’est construit depuis quinze ans un univers fantastique coloré. Sans se donner de limites, il aime « casser les codes », se moquer des icônes religieuses, mettre en images ses souvenirs d’enfance et donner vie à des aliments et aux personnages de son imaginaire. Monstres, robots, animaux poilus, poissons étranges font donc partie de son monde. « J’aime créer du surréaliste avec ce que l’on a sous les yeux dans notre quotidien. Par exemple, j’adore utiliser les fruits et légumes et les transformer en personnages étranges.  »

Lui qui vit et travaille depuis une dizaine d’années à Paris, fait de nombreux déplacements en France et à l’international pour réaliser des œuvres in situ et souvent de très grands formats.

La fresque de plus de 100 mètres de long recouvrant le sol d’une rue de Kaohsiung à Taïwan est peut-être à ce jour son projet le plus ambitieux.

« Au-delà de la satisfaction de laisser une telle empreinte, c’est aussi une grosse pression car les gens vont vivre avec cette œuvre au quotidien, il faut donc qu’elle les séduise, explique-t-il. Ce qui me plait c’est l’expérience, être en immersion totale, devoir adapter ma peinture à la culture et ses coutumes. Par exemple, à Taïwan, j’ai dû changer l’idée initiale qui était de représenter un dragon et un phœnix, car la population n’aurait pas supporté de marcher sur ses divinités ».

Désireux de partager sa passion et faire découvrir cet art au grand public, il fait partie de l’association Sacrebleu qui organise le festival éphémère Loire art show qui se déroule chaque année à Orléans (Loiret) depuis 2016.

La crise sanitaire liée au coronavirus a contraint les organisateurs à annuler l’édition 2020 qui devait se dérouler fin mai. Rassurez-vous, pour les âmes en manque d’art original, Nicolas a profité de cette période de confinement pour faire une quinzaine d’images qui illustrent le quotidien enfermé chez soi.

« Je ne suis pas quelqu’un qui dessine l’actualité, mais le confinement m’a inspiré. J’avais envie d’aborder le sujet de manière plus légère et décalée, pour au moins tenter de donner le sourire. »

Doriane Mantez

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