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Objectif atteint pour le plan avicole de Loir-et-Cher

Démarré en 2013, le premier plan de soutien à la filière avicole s’est terminé en juin 2016. L’occasion de faire le bilan avec tous les partenaires privés.

Le plan avicole a été établi en juin 2013 pour une durée de trois ans avec des acteurs économiques de la filière (organisations de producteurs, banques et assurances) afin de préserver ses outils et emplois.

Les signataires se sont engagés à accorder une aide privée émanant de leurs organisations lors des reprises ou constructions de bâtiments avicoles.

« Chaque année, la filière a besoin de 5 000 m2 de nouveaux bâtiments pour stabiliser les surfaces et répondre aux marchés », a souligné Philippe Debarre, conseiller d’entreprise aviculture au sein de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher.

Le bilan de ce plan est positif puisque l’objectif de 5 000 m²/an de bâtiments a été atteint. « Douze projets de construction ont abouti, dont ceux de cinq jeunes agriculteurs, et 14 910 m² de bâtiments ont été construits », a souligné Annick Delory, responsable de la section avicole 41 au sein de la FDSEA et FRSEA.

Ces créations ont bénéficié de 4 €/m² pour les banques, 15 €/m² pour les organisations de production (OP) et une diminution de 25 % du coût des assurances pour ceux qui entrent dans le cadre de la charte Groupama.

Concernant les reprises de bâtiments, huit projets ont abouti (9 831 m² de bâtiments) avec un montant de subventions de 2 €/m² pour les banques et de 7,50/m² pour les OP.

Par ailleurs, une réunion a rassemblé les constructeurs-installateurs et Groupama afin de débattre de l’impact technique de l’application de la charte de l’assureur sur les bâtiments avicoles neufs.

Deux autres groupes de travail ont été organisés par la section avicole FDSEA-JA et la chambre d’Agriculture afin d’apporter un conseil préventif à l’éleveur pour éviter les sinistres (notamment d’incendie).

Deux types de contrôles ont été identifiés : technique (sondes pour la température et l’hygrométrie) et triennal concernant les installations (gaz, électricité, système d’alarme…). Les points importants à contrôler pourront être intégrés à un cahier des charges.

Les partenaires de la convention se sont accordés autour des engagements qu’ils entendaient prolonger.

Une prochaine réunion se tiendra le 22 septembre. À partir de 9h30, une visite de l’abattoir de Volabraye sera ouverte à tous les agriculteurs du département. Elle sera suivie d’un buffet froid, puis d’une réunion destinée à finaliser la signature de la convention pour le deuxième plan de relance de la filière avicole.

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