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Onze semoirs de semis direct en action à Mignières

La fédération régionale des Cuma et la chambre d’Agriculture ont organisé le 1er octobre à Mignières, une démonstration en plein champ de onze semoirs de semis direct sous couvert.

Il y a des manifestations qui attirent la foule. Ainsi, près de trois cents exploitants sont venus assister à une démonstration en plein champ de onze semoirs de semis direct sous couvert, organisée par la Fédération régionale des Cuma (FRCuma) et la chambre d’Agriculture le 1er octobre sur une parcelle de Victor Pichot à Mignières.

De fait, pour différentes raisons, ce type de matériel fait de l’œil à de plus en plus d’agriculteurs. Étaient rassemblés des outils à disque ou à dent des marques : Amazone, Duro, Horsch, Jammet, Kuhn, Sky, Sly, Techmagri, Weaving, John Deere et Gaspardo. Excusez du peu.

Quoi de mieux donc, que de pouvoir constater de visu de quoi ces semoirs sont capables...

Mais avant cela, chaque machine a été détaillée à son tour par un technicien ou un commercial de la marque. C’est là que les choses se compliquent car chacun avance ses arguments. Ainsi, la dent du semoir développé par Duro fonctionnerait quelles que soient les conditions. Pour sa part, Gaspardo offrirait le meilleur rapport qualité prix à environ 15 000 le mètre. Horsch a avancé un entretien réduit au minimum. Jammet propose du sur-mesure et un soc peaufiné depuis trente ans. Weaving a mis en avant son système à double disques droits sur pivot, Sly sa solution à disques inclinés...

À l’issue de ce défilé, les machines se sont donc alignées au bord de la parcelle qui offrait un couvert dense mais assez peu développé, conséquence de la sécheresse.

La première à démarrer a été celle d’Amazone, suivie quelques instants plus tard par celle développée par Duro. Les agriculteurs se sont empressés de les suivre pour constater l’efficacité de leur travail, n’hésitant pas à gratter la terre ou à regarder si le sol avait été perturbé par le passage de l’outil. Seulement voilà, il s’est mis à tomber une grosse giboulée au moment où le semoir Horsch se mettait en branle à son tour. Les plus courageux ou les mieux équipés ont continué à suivre la démonstration mais tous les autres sont allés se mettre à l’abri...

Pour autant, les organisateurs de cette journée étaient plutôt satisfaits.

À l’image de François Ferrando, animateur à la FRCuma : «  Nous avons fait un truc sympa. Pour les groupes, c’était plutôt intéressant de voir différents types de semoirs, à disques ou à dents. Le choix est assez complexe... Mais le coût de ces outils rend tout a fait pertinent l’achat à plusieurs. Et c’est tout le sens des Cuma ».

Enfin, cette journée aura une suite. En effet, la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir a demandé à l’agronome Emmanuelle Lherbette de suivre la parcelle. Ainsi les performances de ses différents semoirs pourront être établies, données à l’appui.

Hervé Colin

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