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Optimiser les couverts végétaux au niveau agronomique

Soixante-dix agriculteurs participaient à l’après-midi sur les couverts végétaux en interculture organisée par la chambre d’Agriculture le 6 novembre à Boisdon.

Boisdon, vendredi 6 novembre. L’après-midi sur les couverts végatux en interculture se déroulait dans le cadre de Ecophyto communication.
Boisdon, vendredi 6 novembre. L’après-midi sur les couverts végatux en interculture se déroulait dans le cadre de Ecophyto communication.

« Les couverts végétaux ont un coût. Il paraît opportun d’optimiser leur implantation au niveau agronomique afin d’avoir un retour sur investissement », a souligné Cyrille Milard, vice-président de la commission agronomie et environnement de la chambre d’Agriculture, aux soixante-dix exploitants agricoles qui participaient à une après-midi sur les couverts végétaux en interculture.

Réunis à Boisdon, le vendredi 6 novembre sur une parcelle appartenant à Jean-Pierre Laplaige, les participants ont débuté ce rendez-vous technique par la visite des essais menés par la chambre d’Agriculture. Mélanges d’espèces variés, deux dates de semis -début août et début septembre- et trois modes d’implantation résument cette plate-forme technique.

Si de prime abord, en cette année relativement sèche, la date de semis a eu une forte incidence –avoine et vesce implantées début septembre n’ont pas levé-, d’autres éléments doivent être pris en compte en fonction de l’objectif de l’agriculteur.

En effet, les couverts ont des effets plus ou moins marqués sur la structure des sols, la gestion des adventices, le piégeage de l’azote, la production de matière organique… D’où l’intérêt d’implanter des mélanges en veillant à ce que les espèces en présence aient le même développement.

De plus, il est conseillé de réaliser son mélange de semences à la ferme.

Jean-Pierre Laplaige a profité de cette visite de terrain pour présenter son semoir « Claydon hybrid Fertilizer » pour le semis direct. Un point sur campagnols  et les limaces, des ravageurs très présents en Seine-et-Marne a également été réalisé en partenariat avec la Fredon Ile-de-France.

Enfin, une démonstration de matériel, mis à disposition par Motobrie, deux Cuma membres de la FRCuma Ile-de-France et la Fédération départementale des chasseurs venue présenter leur nouvelle barre d’effarouchement équipée d’un semoir à Cipan* (voir ci-dessous), a conclu cette après-midi pluvieuse. Une matinée similaire s’est tenue le mercredi 4 novembre à Arville.

* Culture intermédiaire piège à Nitrates

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