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Pascal Papelard, passionné par le patrimoine fruitier

Président de l’association des croqueurs de pommes de la Brie et du Gâtinais, il a repris en janvier 2016 les anciennes pépinières Houdry à Saint-Siméon.

Saint-Siméon, jeudi 9 décembre. Pascal Papelard s’épanouit au milieu de sa pépinière d’arbres fruitiers dont cinquante variétés de pommes.
Saint-Siméon, jeudi 9 décembre. Pascal Papelard s’épanouit au milieu de sa pépinière d’arbres fruitiers dont cinquante variétés de pommes.

« Si la pépinière s’arrêtait, on perdait une grosse partie du patrimoine fruitier briard. C’est la raison qui m’a poussé à reprendre la pépinière du hameau de Charcot à Saint-Siméon, longtemps connue sous le nom de pépinière Houdry », explique Pascal Papelard, paysagiste à Bouleurs qui préside l’Association des croqueurs de pommes de la Brie et du Gâtinais.

Pourtant rien ne destinait Pascal Papelard à travailler dans le milieu du végétal.

Ancien cadre dans la logistique chez Alstom, il s’est retrouvé au chômage. Après s’être lancé dans le jardinage, il a créé sa société de paysagiste.

Sa rencontre avec un passionné des arbres fruitiers à Lizy-sur-Ourcq lui fera découvrir la richesse de ce milieu et de son patrimoine.

En les visitant, Pascal Papelard évoque avec enthousiasme le patrimoine fruitier. L’homme décrit avec passion la Faro, la belle Joséphine, la vérité… des variétés locales de pommes qui ne nécessitent pas d’intrants car adaptées au terroir.

La pépinière compte une cinquantaine de variétés de pommes, « tout le patrimoine pomicole seine-et-marnais voire francilien ainsi que des variétés dites méritantes - le fenouillet gras ou le court pendu -  au niveau national ou venant d’autres pays comme le Canada ».

Mais, Pascal Papelard s’intéresse à d’autres espèces comme les poiriers. Les variétés qu’il propose sont utilisées dans le cadre d’opérations de sauvegarde avec, par exemple, une implantation sur l’aire de co-voiturage de Touquin. En effet, ces variétés ne sont plus adaptées à la consommation moderne. Et de citer l’exemple de la poire de carrière qui était utilisée dans les poulaillers où elle apportait de l’ombre l’été et des protéines à l’automne.

Des prunes, notamment la prune de Coulommiers qui ressemble à une mirabelle de forme oblongue, une douzaine de variétés de cerises, des abricotiers, des pêchers, des amandiers… sont également proposées aux « pépinières de la Brie ».

Pascal Papelard vient également de récupérer des veilles variétés de poires issues de la collection de l’école du Breuil afin d’éviter la perte de ce patrimoine.

Le pépiniériste pratique deux types de greffes : des greffes en fente en mars et l’écussonnage en août. Les arbres sont commercialisés deux ans après la greffe, il faut cinq ans pour faire un porte-greffe.

Ses prochains défis : le greffage d’amandier et débuter la production d’aronia.

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