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PhénoField : un laboratoire de recherche en pleine Beauce !

Impliqué dans la recherche agricole à Ouzouer-le-Marché, Arvalis – Institut du végétal a ouvert les portes de PhénoField®, une plateforme dédiée à l’étude de la tolérance à la sécheresse, le 16 juin dernier.

Dans le contexte du changement climatique, Arvalis – Institut du végétal, dispose d’un outil de recherche unique en Europe pour étudier la tolérance à la sécheresse du maïs et du blé : PhénoField®.

Cette station de phénotypage haut débit basée à Ouzouer-le-Marché à pour mission de déterminer les gènes contribuant à la tolérance à la sécheresse du maïs et du blé pour développer de nouvelles variétés.

« Cette station d’expérimentation aide les chercheurs à comprendre les processus en œuvre quand les plantes doivent faire face à un déficit hydrique et qui sont la cause de différence de tolérance entre les variétés », explique Katia Beauchene, animatrice du réseau expérimental Biotech et du projet phénotypage haut débit pour Arvalis.

Inscrite dans le programme de recherche Phenome, piloté par l’Inra, la plateforme PhénoField® se compose de huit toits roulants automatisés permettant la couverture d’un demi-hectare de culture. Équipée d’un système d’irrigation intégrée, elle permet de maîtriser totalement la quantité d’eau reçue par la culture tout au long de son cycle.

Ainsi, il est possible de créer des scénarios différenciés de stress hydrique sur les plantes et ce, quelle que soit l’année climatique.

En complément des toits roulants, des capteurs comme des lasers, des caméras, des spectroradiomètres, montés sur un portique de phénotypage et des capteurs d’état hydrique du sol, permettent de « scanner » les plantes en continu pour de fournir des informations sur leur architecture, leur composition et leur consommation d’eau (nombreuses variables mesurées : nombres de plantes, stades épiaison, densité d’épis, rendements, PMG, teneur en protéines…).

« Ces informations, acquises sans détruire les plantes et donc à plusieurs périodes de leur développement, sont nécessaires à la compréhension des mécanismes de résistances au stress hydrique », a annoncé Yann Flodrops, ingénieur à Arvalis.

Sa collègue complète : « Ces résultats permettent de mettre au point des innovations technologiques et de conseiller les agriculteurs sur les techniques de production modernes et durables ».

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