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Pierre Cœurjoly, charcutier émérite

Fils d’agriculteurs sarthois, Pierre Cœurjoly est devenu charcutier presque par hasard. Et le hasard faisant parfois bien les choses, l’artisan rencontre un certain succès dans sa charcuterie de Poissy (Yvelines).

À Poissy (Yvelines), la charcuterie Saint-Louis jouit d’une réputation exemplaire.

Tout y est fait maison, avec des matières premières rigoureusement sélectionnées. Les produits phares de la boutique sont même régulièrement primés dans les concours nationaux.

Dans l’arrière-boutique, c’est Pierre Cœurjoly qui est à la manœuvre.

Au fil des ans, ce fils d’agriculteurs sarthois que rien ne destinait à ce métier s’est fait un nom dans le milieu charcutier français. « J’ai grandi dans la Sarthe, dans la ferme familiale que je n’ai jamais envisagé de reprendre. Ce n’était pas mon truc », confie Pierre Cœurjoly.

L’école non plus n’était pas « son truc ». Trop dissipé, il se fait renvoyer et de colère, son père le place en apprentissage chez le boucher-charcutier du village.

C’est le début d’une belle histoire. Car Pierre Cœurjoly se passionne pour la charcuterie. Il travaille durant six années comme commis, puis chef de laboratoire, avant de se lancer. « J’en avais assez de travailler chez les autres. J’ai acheté ma première affaire, le Cochon de Saint-Antoine à Dreux (Eure-et-Loir, NDLR) en 1996 ».

Là, le charcutier fait recette à travers son activité de traiteur.

Il commence aussi à se faire un nom en participant à ses premiers concours. « J’ai été saucisson d’or, champion d’Europe de pâté de foie, médaille d’or de fromage de tête et de pâté de campagne », égrène-t-il.

« C’est durant ces années que je me suis pris au jeu des concours. Je cherche la reconnaissance. J’ai besoin de me prouver à moi-même et à ma clientèle que je ne suis pas mauvais et que je ne fais pas les mêmes produits que tout le monde », sourit l’artisan.

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