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Plate-forme de l’Essonne : quand le désherbage vire au casse-tête

Le 13 juin, la plate-forme organisée dans l’Essonne a révélé une situation désherbage complexe. Décryptage.

La situation en désherbage est-elle inextricable ? À travers leurs expérimentations, les conseillers techniques de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France ont une nouvelle fois tenté d’apporter des réponses aux agriculteurs.

Jeudi 13 juin, ce sont les essais de la plate-forme de l’Essonne, organisée à Morigny-Champigny par le Cercle d’Étampes/Méréville en partenariat avec la coopérative Île-de-France sud, Axéréal, l’ITB (Institut technique de la betterave), Arvalis et Terres Inovia, qui ont été dévoilés.

Si les traditionnels essais variétés ont suscité l’intérêt, ce sont surtout les parcelles d’essais dédiées au désherbage qui ont attiré et posé question. En effet, un essai désherbage mécanique, en associant herse étrille et roto-étrille, a été mené dans une parcelle qui s’est révélée être particulièrement problématique, avec des résultats qui ont laissé les agriculteurs interrogatifs.

«  Le désherbage mécanique peut venir en complément du désherbage chimique et avoir une action complémentaire à hauteur de 20 ou 30  % des adventices à détruire, commentait Thierry Mulot, conseiller technique. Cela représente toutefois un investissement, surtout en associant deux outils comme ici  ».

Et le conseiller a ajouté avec fermeté  : «  On sait que le désherbage chimique en sortie hiver ne fonctionne plus. La clé, c’est donc le désherbage à l’automne et plus rigoureusement au moment des semis. La priorité n’est plus aux semis  ! En cas de parcelles sales, il faut savoir s’arrêter pour désherber les pièces déjà semées  ».

Parmi les autres conseils prodigués ce jour-là, figuraient l’introduction de nouvelles cultures «  afin de ne pas toujours avoir besoin des mêmes matières actives, ce qui augmente le risque de résistance  », le recours aux cultures de printemps, l’alternance du labour/non-labour, un labour tous les quatre ans étant présenté comme la meilleure option, ou encore la pratique du faux semis jugée très efficace.

Marine Guillaume

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