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Plein pot sur le cornichon pour Gilles Leroux

Gilles Leroux, agriculteur à Veuves (Loir-et-Cher), vient d’entamer la récolte des cornichons. Un été qui s’annonce chargé au Gaec de la Dalbeine, entre la moisson, les vaches et le maraîchage.

Voilà près de trente ans que Gilles Leroux s’est installé aux cotés de son frère Bruno sur l’exploitation familiale située a Veuves. Orienté à la base vaches laitières et céréales, le Gaec de la Dalbeine est investi aussi aujourd’hui dans la filière maraîchage avec la culture d’asperges vertes (4,5 ha) et depuis l’année dernière de cornichons (1,5 ha).

« Sous l’impulsion du groupe Reitzel, l’idée m’a plu de relancer une culture qui fonctionnait très bien dans les champs du Loir-et-Cher il y a de ça une quarantaine d’année ». À trois sur l’exploitation, chacun gère « sa partie, sa filière » : Bruno les 270 ha de céréales, Adeline Hergault (salariée depuis une année) la cinquantaine de vaches laitières et les génisses et Gilles la partie « diversification » avec l’asperge verte de Chambord et les cornichons Le Jardin d’Orante.

L’agriculteur détaille : « Aujourd’hui, nous rencontrons de plus en plus de difficultés sur les terres céréalières, c’est pour cela que nous devons réagir et réfléchir à nous diversifier. L’année catastrophique de 2016 m’a poussé à me lancer dans l’aventure. Le projet Reitzel est stimulant et enrichissant pour développer davantage son métier mais aussi découvrir d’autres cultures. »

La bête noire de Gilles est de trouver de la main d’œuvre… Et il embauche une douzaine de personnes sur deux mois : « La cueillette est un travaill fatiguant, c’est donc difficile de demander à une personne de le faire plus de six heures… Certains ramasseurs viennent de Tours, ça fait du chemin, il faut être motivé. »

La cueillette du cornichon, en plus d’être physique, est très exigeante. ll faut passer plusieurs fois par jour sur chaque plant afin de sélectionner les cornichons à la bonne taille : 6,15 € le kilos pour un bon calibre à 0,52 € hors calibre. Et cela peut aller très vite puisqu’un cornichon peut doubler de volume en une nuit.

« En 2017, la première récolte nous a permis de rentrer dans nos frais. Cette année, si je veux poursuivre avec Reitzel il faut que la filière me rapport plus que 0 », résume Gilles Leroux.

Ancien commercial, il aime le relationnel, l’idée de proximité. « Avec Axéral ou Reitzel, il y a un vrai suivi, des contacts, de l’humain derrière notre travail. On avance ensemble dans le même sens et pour les producteurs on maîtrise un peu plus notre produit et son prix ».

Dans ce sens, les agriculteurs sont en contact permanent entre eux et avec les techniciens, via des groupes Whatsapp, qui sont selon lui « des outils qui apportent un vrai plus, du lien, de la motivation pour essayer des concepts, des réponses et une véritable entraide ».

 

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