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Richard Devoyer transforme le bois en bijoux

Avec une pomme de pin de Sologne, Richard Devoyer peut fabriquer une broche. Un talent qu’il a mis au profit de grandes maisons de couture.

« J’ai une passion pour le bois depuis tout gamin. »
« J’ai une passion pour le bois depuis tout gamin. »

« J’ai une passion pour le bois depuis tout gamin. » Dans la famille de Richard Devoyer, cet intérêt pour le bois est une tradition : certains sont ébénistes, d’autres charpentiers et la plupart sont animés par cet amour de la matière.

Cet habitant de Loir-et-Cher depuis une vingtaine d’années aime laisser libre court à son imagination et créer des objets uniques et étonnants. Avec le cœur d’une pomme de pin trouvée en forêt de Sologne, il fabrique un manche de couteau ou une poignée de porte, avec des racines de bruyères, il peut créer un collier, et avec des écailles d’épicéas, il confectionne des boucles d’oreilles.

Dans les années 1990, alors qu’il travaille dans l’agencement de voitures en région parisienne, il décide de proposer ses créations à des couturiers de renom, sans connaître le milieu de la mode. « Je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire avec ce travail sur le bois, alors j’ai tenté ma chance. »

Par le biais d’un client, il parvient à entrer en contact avec Victoire de Castellane de la maison Chanel, à l’époque.

Les portes de la haute couture s’ouvrent à Richard Devoyer qui travaillera pour Christian Lacroix, Ungaro, Féraud, ou encore Lesage, pour qui il fabrique des sacs en racines de bruyères, une boucle de ceinture en loupe d’orme vernis, des bracelets en bois, un corset en plaquage d’écorces de noyer…

L’une de ses broches est même passée à la télévision, portée par une ancienne ministre de la Culture : « C’est valorisant de travailler dans cet univers. Il y a un côté magique avec toute cette concentration de savoir-faire de différents artisans. »

Après une dizaine d’années passées dans la mode, Richard Devoyer décide de quitter ce milieu pour se consacrer à sa profession et à la vente de ses objets dans des salons de métiers d’art.

À soixante ans, cet autodidacte a acquis la maîtrise de la matière et aspire à de nouveaux projets : « J’aimerais bien transposer mon travail à des pièces de décoration de table ou de gâteaux par exemple. »

Retrouvez Richard Devoyer sur son site web.

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