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Sabine Ehlers, championne de dressage

Depuis une dizaine d’années, Sabine Ehlers brille avec ses chiens border collie dans les concours de dressage du monde entier au sein de l’équipe de France. Rencontre avec une personne singulière.

« Moi et mes chiens on se comprend, ce sont mes meilleurs collègues »
« Moi et mes chiens on se comprend, ce sont mes meilleurs collègues »

Sabine Ehlers est une femme épatante. Après une belle carrière comme diplomate suédoise auprès de l’ambassade de son pays au Japon, elle décide de changer de vie. Comme elle a rencontré un Français au pays du Soleil-Levant, elle est venue s’installer dans l’Hexagone, à Saint-Germain-sur-Avre, à la frontière de l’Eure et de l’Eure-et-Loir...

Et c’est dans l’éducation des chiens de berger qu’elle va exprimer dès lors une vraie forme de talent.

D’ailleurs, elle sera sélectionnée à plusieurs reprises au sein de l’équipe de France de dressage.

De sa Suède d’origine, Sabine Ehlers a conservé une charmante pointe d’accent, un franc sourire et une certaine ouverture d’esprit. À son arrivée en France, elle a commencé à travailler dans des refuges pour chiens. « Et puis j’en ai eu marre, explique-t-elle, mais j’ai continué à accueillir des chiens chez moi, les pires... Parmi eux, il y avait des border collie, très déprimés. Alors je leur ai amené des moutons... Et ces fantômes sont devenus des chiens devant mes yeux, ils avaient retrouvé une raison d’être. »

Alors, pour faire travailler ses chiens, elle décide de devenir bergère et voyage pendant un an à travers le pays pour se former.

Une éleveuse de Saint-Lucien (Eure-et-Loir), Isabelle Maufrais, devient son amie et lui offre ses premières agnelles. Elle s’installe comme éleveuse en 2008, c’était parti.

Et comme si elle y était prédisposée, Sabine Elhers est devenue en quelques années une spécialiste du travail avec les chiens de berger. Aujourd’hui, on vient du monde entier dans sa Ferme de Trussy, pour profiter de son expertise dans ce domaine.

« Ici il y a tout pour faire travailler les chiens, explique-t-elle. Former un jeune chien dépend de la façon dont il est câblé. Pour sortir le meilleur de lui, le plus important est d’adapter la méthode. Le temps de formation dépend de lui. Généralement les femelles s’y mettent plus vite que les mâles. Cependant, il faut attendre qu’il soit capable de faire la différence entre le jeu et le travail. Si l’on s’y prend trop tôt le chien peut être cassé et avoir peur des moutons. Quand il est prêt, le chien se met à réfléchir devant les animaux. S’il est calme et concentré, on peut travailler. »

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