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Semis direct : allier agronomie et économie avec une Cuma

Quatre agriculteurs de la Cuma de La vieille Seine (Seine-et-Marne) viennent de s’équiper d’un matériel permettant la réalisation du semis direct.

Courcelles-en-Bassée, jeudi 2 août. Louis-Daniel Champy teste le semoir pour semis direct acquis avec trois collègues en Cuma.
Courcelles-en-Bassée, jeudi 2 août. Louis-Daniel Champy teste le semoir pour semis direct acquis avec trois collègues en Cuma.

« Le sol est très sec, d’où la difficulté d’apprécier le travail bien fait », note Louis-Daniel Champy, exploitant agricole à Courcelles-en-Bassée, en ce début août, alors qu’il teste pour la première fois le nouveau semoir acquis en Cuma.

Destiné au semis direct, ce matériel Weaving GD 600 T importé d’Angleterre, « perturbe le sol le moins possible. Il soulève la terre à la manière d’un couteau, fait tomber la graine et laisse retomber la terre en déformant peu le terrain. »

Sur deux parcelles ayant des précédents blé et lin graines, Louis-Daniel Champy a opté pour un semis de féveroles destiné à un couvert agronomique pour occuper le sol. A terme, l’agriculteur souhaite utiliser ce semoir pour ses SIE et toutes les intercultures courtes avant les semis d’automne.

L’agriculteur mène une réflexion sur les techniques de conservation depuis dix ans. Il a déjà acheté deux semoirs en techniques simplifiés dont un en copropriété pour le semis de couverts. Aujourd’hui, le semis direct lui permet de protéger le sol de l’érosion et du soleil « qui cuit la surface du sol », et aussi de casser le cycle des adventices.

De plus, depuis deux ans il participe à un groupe technique d’agriculture de conservation (A2C) animé par la coopérative Vivescia avec une vingtaine d’agriculteurs du secteur.

Et de poursuivre : « plus localement, avec un voisin, nous avons réfléchi pour partir sur du collectif afin de répartir les charges et d’aller plus loin dans la dynamique de groupe ».

Ainsi, ce nouveau semoir a été acquis par quatre agriculteurs, dont deux jeunes agriculteurs de la Cuma de la Vieille Seine.

Cette Cuma locale, en activité depuis vingt-cinq ans, compte aujourd’hui six adhérents et possède de longue date deux autres matériels – un broyeur et un quad de traitement.

La surface engagée représente 550 hectares, dont une grande partie semée deux fois pour un coût de 105 000 euros. Le matériel a été acheté en Angleterre. Un dossier Inventif va permettre une aide à hauteur de 50 % de l’investissement.

Pour Louis-Daniel Champy, « la Cuma engage les agriculteurs. C’est un gage de sécurité pour les autres. Avec ce matériel en commun nous combinons progrès agronomiques et aspects économiques ».

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