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Situation catastrophique pour le colza

Semés fin août, les colzas peinent à lever. Certaines parcelles pourraient même devoir être retournées.

Dans certaines parcelles, on observe une absence totale de levée du colza faute de pluie.
Dans certaines parcelles, on observe une absence totale de levée du colza faute de pluie.

Y aura-t-il du colza à récolter l’été prochain ? Certains agriculteurs franciliens se posent sérieusement la question. En Île-de-France, la sécheresse persistante ne laisse en effet presque aucune chance aux colzas de lever.

Semées fin août, les semences n’ont bénéficié que de quelques millimètres de pluie, pour les plus chanceuses.

« Certaines zones très localisées ont eu un orage et les colzas ont pu lever mais ce sont des situations très marginales, témoigne Emmanuel Griard, conseiller technique de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France. Les irrigants s’en sortent avec deux irrigations au lieu d’une habituellement. Pour tous les autres, on se retrouve dans une situation préoccupante avec une absence totale de levée ou quelques pieds au mètre carré ».

Il est encore trop tôt pour dire s’il sera nécessaire de retourner ces parcelles mais le conseiller prévient : « En dessous de dix ou quinze pieds au mètre carré, l’avenir de la parcelle est clairement menacé ».

Un autre conseiller, Thierry Mulot, a également observé des graines de colza germées. Sur son secteur, trente hectares ont déjà été retournés. « Les quelques millimètres de pluie que nous avons eu, suivi d’un temps sec durant plusieurs jours ont fait germer certains colzas avant que la graine ne sèche ensuite. Dans ce cas, c’est foutu ».

Sur le secteur, aucun épisode pluvieux conséquent n’est annoncé d’ici les dix prochains jours.

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