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Soigner la vigne par les plantes

Le 7 avril à Pouillé, une formation sur la protection des vignes avec des extraits végétaux a été proposée par la chambre d’Agriculture.

Chez l’homme, les bienfaits des plantes ne sont plus un secret mais qu’en est-il pour la vigne ? Pour la première fois, la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher a organisé, le 7 avril à Pouillé, une formation sur la protection des vignes avec des extraits végétaux.

En tisane, décoction ou purin, certains végétaux libèrent dans l’eau les éléments minéraux et les molécules complexes qu’ils contiennent. En viticulture, une dizaine de plantes aurait des vertus pour protéger la vigne.

Les solutions ainsi obtenues peuvent être utilisées seules ou ajoutées à la bouillie de traitement.

La prêle, par exemple, renforcerait les préparations fongicides, serait un dynamiseur de croissance, un insectifuge et serait efficace contre l’oïdium ou le milidou en décoction appliquée par temps chaud et humide. Le saule, quant à lui, renforcerait les préparations fongiques et faciliterait le bouturage.

« Selon la plante et l’effet souhaité, on va plutôt faire une tisane, une décoction ou un purin. Dans tous les cas, on utilise la tisane en cas de pression faible à moyenne. Si la pression est forte, on passera à la décoction », explique Anne Duval-Chaboussou, conseillère viticulture à la chambre d’Agriculture des Pays de la Loire.

Pour optimiser l’efficacité, d’autres critères sont à prendre en compte : pour la préparation, préférez une gamelle en inox ou cuivre avec un couvercle, l’eau de pluie avec un pH entre 6 et 6,5 et une application le matin.

Plusieurs études, comme le projet « Mildiouplantes » (2014), montrent que les extraits végétaux ont un impact bénéfique pour la vigne : une fréquence et une intensité du mildiou plus faibles par rapport à un témoin traité avec du soufre et du cuivre.

« Aujourd’hui, l’objectif pour les viticulteurs est avant tout de diminuer la dose des produits utilisés », conclut Anne Duval-Chaboussou.

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