Aller au contenu principal

Stéphane Garnier, luthier

Seul luthier de Versailles, Stéphane Garnier est installé dans la rue du Vieux-Versailles à deux pas du célèbre château.

Rencontrer Stéphane Garnier revient à pénétrer dans un univers feutré. Dans son atelier se côtoient violons, altos et violoncelles, qu’il assemble, restaure ou répare... Stéphane Garnier est luthier, le seul de la cité royale qu’est Versailles (Yvelines).

À deux pas du château de Louis XIV, il a fait de sa passion son métier... ou l’inverse. « J’ai commencé à jouer du piano et du violon à l’âge de 7 ans, et à l’adolescence mon professeur m’a demandé si je ne voulais pas devenir professionnel. L’aventure ne me tentait pas mais c’est à ce moment que j’ai découvert le métier de luthier. Je n’étais pas bon élève à l’école, je n’ai d’ailleurs pas mon bac. À 18 ans, je suis parti en Suisse pour intégrer l’école nationale de lutherie », raconte celui qui a été le premier étranger à intégrer l’établissement suisse.

Son diplôme en poche, il enchaîne les petits boulots, « de la menuiserie, maçonnerie, sculpture », avant de regagner Paris où il se fait embaucher chez un luthier de la rue de Rome.

« J’y ai fait mes armes pendant sept ans », se souvient ce père de neuf enfants.

Et puis, en 2000, Stéphane Garnier décide de se lancer à son compte et ouvre un premier atelier à Versailles, rue Berthier. « J’avais conservé mon emploi à Paris trois jours par semaine et je travaillais dans mon atelier trois autres jours, le temps de faire ma clientèle. »

À ce moment-là, cela faisait une vingtaine d’années que la cité royale n’avait pas vu de luthier en son sein. « Il a fallu le temps de faire ma clientèle », souligne celui qui joue encore régulièrement du violoncelle.

« Mon patron parisien n’y croyait pas et m’a laissé partir en me disant « Garnier, si cela ne marche pas, je te reprends ». » Mais le succès est au rendez-vous. Le luthier décide de déménager et fait alors l’acquisition d’un atelier dans la rue du Vieux-Versailles.

Dans son atelier aujourd’hui, les enfants comme les adultes se pressent pour trouver l’instrument parfait, à la vente ou en location.

Ces dernières années, Stéphane Garnier a également créé son propre atelier de fabrication dans sa maison familiale de Corrèze.

Du choix du bois aux finitions du vernis en passant par le dessin de l’instrument, il gère ainsi toutes les étapes de création. Une corde de plus à son arc.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité