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Terres bocage gâtinais : un manque à gagner qui sera long à combler

Terres bocage gâtinais, coopérative agricole présidée par Jean-Luc Grégoire, a tenu son assemblée générale le 25 novembre à Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne).

Souppes-sur-Loing, vendredi 25 novembre. Les sociétaires ont assisté très nombreux à l’assemblée générale de Terres bocage gâtinais.
Souppes-sur-Loing, vendredi 25 novembre. Les sociétaires ont assisté très nombreux à l’assemblée générale de Terres bocage gâtinais.

Malgré une récole pléthorique, le chiffre d’affaires – constitué à 70 % par la collecte de céréales et oléoprotéagineux - de la coopérative agricole Terres bocage gâtinais durant l’exercice 2015-2016 reste stable.

Deux raisons expliquent cette situation : la baisse des cours cumulée à la mauvaise qualité de la récolte en particulier la faiblesse des taux de protéines.

Tel est le constat fait le vendredi 25 novembre à Souppes-sur-Loing lors de l’assemblée générale de la coopérative. A noter également, une hausse de l’activité de traitement des semences à la ferme. Au final, le résultat de l’exercice 2015-2016 s’établit à 572 000 €.

Une provision de 185 000 euros a été décidée au regard de la moisson qui s’annoncait.

En effet, la récolte 2016 est la plus petite jamais réalisée par la coopérative sur la période estivale. Elle est en retrait de 37 %.

À titre d’exemple, la collecte de blé s’élève à 34 600 tonnes contre 77 000 tonnes en 2015. Le rendement moyen est de 40 q/ha soit au même niveau qu’en 1976.

Cinq variétés représentent 58 % de la collecte. La qualité n’est pas non plus au rendez-vous : le poids spécifique moyen est de 70  et pour 85 % des blés, il est inférieur à 74. Ainsi 56 % des ventes se font sous forme de blés fourragers.

La situation n’est pas meilleure pour les autres cultures, excepté le colza.

De plus, juin dernier, la coopérative Terres bocage gâtinais a subi l’inondation de son site de Nemours.

Pour faire face à ce contexte, décision est prise de geler les investissements et de faire intervenir le moins possible des entreprises externes. Des mesures pour aider les adhérents ont été prises et une réflexion est menée pour faire évoluer la politique commerciale aprovisionnement afin de tenir compte de la fidélité des sociétaires.

« Le manque à gagner sera long à combler. Toutefois la coopérative dispose d’atouts majeurs comme le silo Ucasem, silo partagé avec 110 Bourgogne », a conclu le président Grégoire.

Dans un second temps, une conférence débat sur la gestion des risques économiques d’une exploitation céréalière a permis d’aborder différentes notions comme les assurances aléas climatiques, chiffres d’affaires, DPI, DPA…

Enfin, un vibrant hommage a été rendu à l’actuel président délégué, Jean-Noël Chachignon, qui quitte ses fonctions après plus d’un quart de siècle d’investissement au sein de la coopération.

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