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Un bâtiment d’engraissement novateur

Le 20 juin, près de 350 personnes sont venues visiter la ferme des Bordes et son bâtiment d’engraissement unique dédié à l’expérimentation, à Jeu-les-Bois dans l’Indre.

Après une année de construction puis pratiquement une année de fonctionnement, le nouveau bâtiment d’engraissement automatisé de la ferme expérimentale des Bordes a été présenté au public le 20 juin lors d’une journée portes ouvertes sur le thème « Engraisser dans nos territoires avec des équipements automatisés ».

La ferme des Bordes, « outil de recherche appliquée et de développement » est née d’un partenariat entre Arvalis-Institut végétal et les quatre chambres d’Agriculture de l’Indre, du Cher, de la Creuse et de la Haute-Vienne (regroupées au sein de l’OIER, pour Organisation d’intégration économique régionale).

« C’est avant tout un lieu privilégié d’échanges et de concertation. Le regard croisé de différents acteurs du monde agricole et de l’élevage permet d’y construire des programmes expérimentaux à la hauteur des nouveaux défis que doivent relever les agriculteurs », a souligné Émilie Bouriel, responsable administrative de l’OIER ferme expérimentale des Bordes.

Les programmes sont mis en œuvre en s’appuyant sur une exploitation de 146 ha en trois sites, sur deux troupeaux (charolais et limousin) et sur des animaux accueillis en pension.

Organisée dans le cadre du Cap (Contrat d’appui aux filières) régional « Filière bovins viande 3G », cette journée s’est articulée autour d’un programme riche avec quatre ateliers qui ont permis de comprendre les choix techniques réalisés pour ce bâtiment dans un contexte de site expérimental : 1. Le marché évolue, la filière vous accompagne, 2. Vivre de l’engraissement : des règles de décision, 3. L’autonomie territoriale par la complémentarité éleveurs/céréaliers, 4. Visite du bâtiment d’expérimentation et ses équipements automatisés.

Près de 350 visiteurs ont donc pu découvrir en exclusivité le nouveau bâtiment d’engraissement novateur où l’alimentation, le paillage, la contention, le raclage et la ventilation sont automatisés.

« Ce bâtiment compte 200 places d’engraissement divisées en 10 cases de 20 animaux, auxquelles s’ajoutent 80 places de quarantaine nécessaires à la bonne préparation des expérimentations, que ce soit d’un point de vue sanitaire, alimentaire ou pour la mise en lot en début d’essai », a indiqué la responsable.

Les visiteurs ont découvert un robot d’alimentation qui pèse, mélange et distribue les rations case par case. Ce système permet ainsi de suivre au kilogramme près la ration distribuée à chaque lot d’animaux.

« Les animaux sont logés sur une aire paillée accumulée avec une pente permettant la descente du fumier dans une aire d’exercice raclée par un système hydraulique automatisé. La pailleuse est suspendue sur un rail et contrôlée par un opérateur à l’aide d’une télécommande permettant ainsi d’ajuster le paillage au confort des animaux. Enfin, le suivi de l’évolution des poids des animaux s’effectue à l’aide d’un système de contention avec bascule à lecture magnétique qui assure une simplification du travail et surtout une sécurité aux utilisateurs », a précisé Nicolas Dagorn, ingénieur régional fourrages Arvalis-Institut du végétal.

« L’arrivée de l’automatisation entraîne des évolutions dans les missions. Le temps gagné à ne plus distribuer l’alimentation et racler a été mis à profit pour d’autres activités : suivi informatique et pilotage de la ration, entretien des automates et gestion des alertes SMS… Le smartphone devient un outil de travail », a ajouté Émilie Bouriel.

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