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Un éleveur de limousines en Sologne

Hugues Poupa a changé l’orientation initiale de son troupeau pour une race mieux adaptée à la Sologne.

Hugues Poupa se sent isolé en tant qu’éleveur en Sologne.
Hugues Poupa se sent isolé en tant qu’éleveur en Sologne.

Hugues Poupa, 52 ans, est agriculteur à Marcilly-en-Gault depuis 27 ans.

Éleveur de vaches allaitantes de race Limousine, il a repris l’exploitation familiale de 256 hectares. Il produit des semences (maïs et blé) et des céréales pour nourrir son troupeau de 65 têtes.

Il emploie un ouvrier à temps plein pour l’aider sur la partie élevage. « Je me suis installé tardivement, à 26 ans, avec mes parents en Gaec, et quand mon père a pris sa retraite, j’ai continué en EARL avec ma mère ».

Il a commencé avec l’élevage de son père de race rouge des prés.

« Ces vaches de gros gabarit ne donnaient pas un très bon rendement de viande, elles mangeaient beaucoup et avaient des vêlages difficiles », raconte-t-il.

En 2000, l’éleveur a donc opté pour la race limousine avec une trentaine de vaches. Au fur et à mesure, il a constitué son troupeau en achetant seulement des taureaux reproducteurs.

Aujourd’hui, il vend 35 % de ses animaux en circuit court à un petit supermarché situé à Neung-sur-Beuvron et le reste, ainsi que ses céréales, à une coopérative.

Cependant, la conjoncture actuelle rend son travail difficile. D’autant plus que la Sologne est une zone compliquée pour les cultures, notamment à cause des dégâts de gibiers et du sol très humide l’hiver qui doit être drainé.

Autre inconvénient : le manque de voisins agriculteurs pour partager du matériel.

Hugues Poupa compte encore travailler au moins douze ans mais, pour le moment, il n’a personne pour reprendre l’exploitation. « De toute façon, c’est un cadeau empoisonné, c’est deux fois plus difficile que quand j’ai commencé », regrette-t-il.

Chloé Cartier-Santino 

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