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Un gel dévastateur pour les fruitiers

Les températures négatives des 19, 20 et 21 avril ont causé des dégâts considérables dans les vergers.

C’est un spectacle de désolation auquel sont confrontés les arboriculteurs franciliens depuis plusieurs jours. Les gelées matinales des 19, 20 et 21 avril ont presque totalement anéanti leurs productions.

Pommes, poires, prunes, cerises... aucune culture n’a été épargnée par les températures descendues à -3°C voire -4°C par endroits. 

« C’est une véritable catastrophe à l’échelle nationale, voire européenne. Le gel a touché tout le monde » précise le conseiller arboricole de la chambre d’Agriculture, Yves Méritan, qui ajoute : « Cela est comparable au gel de 1991. Nous n’avions rien connu de tel depuis cette année là. Pour certaines cultures, c’est 100 % de la récolte qui est par terre. »

S’il est encore trop tôt pour évaluer précisément les dégâts, les perspectives ne sont pour autant pas réjouissantes. 

« L’année était précoce en matière de floraison et le potentiel était bon partout ! Sur pruniers, cerisiers et poiriers, nous verrons lorsque les températures remonteront, mais quoi qu’il arrive, la récolte sera faible » précise le technicien : « Sur pommiers, nous sommes très surpris de la gravité de l’impact. Tous les producteurs sont au moins sinistrés à 50 % mais plus fréquemment à 80, 90 % ». 

La filière arboricole francilienne traverse des années difficiles depuis 2010.

L’an dernier, une procédure de calamité agricole avait déjà été engagée. « Voilà que cette année, il va falloir recommencer » se désole Yves Méritan : « C’est dramatique pour la pérennité de nos vergers franciliens ». 

Le sujet devrait être évoqué par la profession agricole francilienne lors de la session de la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France le 11 mai. 

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