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Un Mérévillois reprend une des plus vieilles cressonnières

Enfant du pays, Nicolas Joerger vient de reprendre une des cressonnières les plus anciennes de Méréville (Essonne).

Nicolas Joerger a appris la culture du cresson sur le tas chez la famille Barberon et a repris la cressonnière de la rue de la fontaine à Méréville (Essonne) depuis juillet.
Nicolas Joerger a appris la culture du cresson sur le tas chez la famille Barberon et a repris la cressonnière de la rue de la fontaine à Méréville (Essonne) depuis juillet.

« Cette cressonnière est une des plus anciennes du village. Je l’appelle « la vieille mémère » et je m’y suis déjà beaucoup attachée ». Nicolas Joerger est un enfant du pays. Natif de Méréville (Essonne), il a repris la cressonnière de la rue de la fontaine depuis le mois de juillet. 

« Je ne suis pas issu du monde agricole. J’ai fait des études de commerce et j’ai travaillé en tant que technico-commercial dans les matériaux de construction mais je ne me reconnaissais pas vraiment dans ce boulot », raconte le tout jeune producteur : « Un jour, j’ai tout claqué et je suis revenu à Méréville. J’avais déjà fait des petits travaux agricoles pendant les vacances scolaires et je suis très ami avec David Barberon, une grande famille de cressiculteurs. Il m’a pris sous son aile et m’a appris les ficelles du métier. »

Durant un an, Nicolas Joerger a fait ses armes avec la famille Barberon avant que l’opportunité de reprise de cette cressonnière ne se présente. 

« Ici il y a cinquante ares que j’ai trouvés en parfait état. Le travail n’est pas facile, il n’y a aucun confort mais je me félicite chaque jour de faire désormais un métier qui permet de nourrir les gens. Je trouve beaucoup de sens là-dedans ».

D’un point de vue technique, Nicolas affirme « avoir fait toutes les erreurs possibles et imaginables » mais insiste sur le fait qu’il trouve toujours de l’aide parmi les cressiculteurs voisins. « La cressiculture ici, c’est un peu une institution. Je viens travailler chaque jour en sachant qu’à quelques mètres de moi, d’autres font le même boulot. Et si j’ai besoin de conseil, je décroche mon téléphone et je sais que je pourrai toujours compter sur quelqu’un. »

Pour le moment, Nicolas Joerger n’a signé qu’un bail précaire avec le propriétaire des lieux. « Je veux prendre le temps de voir comment je m’en sors tout seul pour gérer cette activité et comment je me projette dans l’avenir. L’étape de la récolte et du conditionnement est encore délicate pour moi par exemple car je ne suis pas très rapide mais je progresse ! Aujourd’hui, je ne suis qu’un apprenti-cressiculteur. Il me reste énormement de choses à apprendre. » 

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