Aller au contenu principal

Un plan de biosécurité pour lutter contre la grippe aviaire

À compter du 1er juillet, les détenteurs de volailles et autres oiseaux captifs doivent disposer d’un plan de biosécurité afin de maîtriser le risque de contamination par la grippe aviaire.

Dans le cadre de la lutte contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), qui sévit depuis quelques mois dans les élevages de canards du Sud-ouest, un arrêté ministériel du 8 février 2016 publié au Journal officiel le 10 février impose aux détenteurs de volailles et autres oiseaux captifs de tout le territoire français l’obligation de disposer d’un plan de biosécurité permettant une maîtrise globale du risque de contamination.

Quelques obligations de moyens sont également prescrites dans cet arrêté pour sécuriser certains points critiques, notamment les obligations de nettoyage et de désinfection, la gestion des effluents et la mise en place de sas sanitaires.

Cet arrêté est applicable à compter du 1er juillet 2016, ce qui permet une période d’appropriation et d’adaptation.

Des dispositions, déjà prévues dans l’arrêté ministériel du 24 janvier 2008, sont obligatoires et doivent être mises en place : la limitation des contacts directs ou indirects avec les oiseaux vivants à l’état sauvage, l’interdiction de l’utilisation des eaux de surface pour le nettoyage des bâtiments et des matériels d’élevage ainsi que pour l’abreuvement des animaux sauf si cette eau a été traitée, les distributions d’aliments et d’eau de boisson ne devant se faire qu’à l’intérieur des bâtiments, et l’obligation du nettoyage et de la désinfection de tous les moyens de transport d’animaux vivants.

Un plan de formation financé par Vivea est prévu au niveau national afin de préparer les éleveurs avant la fin du premier semestre 2016.

Dans ce cadre, la Maison de l’élevage d’Île-de-France mettra en place cette formation — déjà organisée en 2014 dans le cadre de l’instauration de visites sanitaires avicoles — au cours du printemps.

Les dates et lieux de formation seront communiqués prochainement.

Des guides de plan de biosécurité par productions sont en cours d’élaboration par différentes organisations professionnelles. Ces guides pourront être validés par la DGAL en vue d’une diffusion rapide. Ils seront parallèlement soumis à l’évaluation de l’Anses(1).

La Maison de l’élevage suit de façon continue les évolutions de la situation en collaboration avec ses partenaires de ses réseaux avicoles et sanitaires. Ses conseillers restent à la disposition des éleveurs avicoles pour répondre à leurs questions et leur proposer un accompagnement individuel.

(1) Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. 

Ahcène Boukaïba

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité