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Un superbe laboratoire pour transformer sa production à la ferme

Éleveur de porc à Brunelles, Nicolas Deveau a créé un laboratoire de transformation charcutière et une boutique sur son exploitation de la ferme de la Bouverie, inaugurés le 9 juillet.

Le 9 juillet, à Brunelles. L’éleveur Nicolas Deveau (2e à d.) a créé un laboratoire de transformation charcutière au sein de son exploitation, inauguré en présence d’élus du territoire.
Le 9 juillet, à Brunelles. L’éleveur Nicolas Deveau (2e à d.) a créé un laboratoire de transformation charcutière au sein de son exploitation, inauguré en présence d’élus du territoire.

« Avec ma femme Angélique, nous avons fait le choix il y a quelques années de transformer notre production, nous voulions faire des caissettes. Mais nous sommes revenus en arrière, la qualité ne correspondait pas à ce que nous voulions, d’où la décision de créer un laboratoire de transformation. Si nous voulions faire de bonnes choses, il fallait le faire ici. L’objectif étant de travailler le plus naturellement possible », a expliqué Nicolas Deveau, éleveur de porcs installé sur sa ferme de la Bouverie à Brunelles, lors de l’inauguration de son nouveau bâtiment, le 9 juillet.

Et le couple d’éleveurs n’a pas fait les choses à moitié.

Nicolas Deveau a réfléchi longuement à la configuration idéale pour son laboratoire : « j’ai dû faire une centaine de plans... On a voulu faire les choses bien », a-t-il confié.

L’atelier de découpe est situé au centre. L’accès est direct à plusieurs chambres froides, il y en une a pour les légumes — frais et locaux — et trois pour les produits finis.

Le couple a embauché un charcutier à temps complet, Richard Bellot, qui à fait ses armes à Nogent-le-Rotrou : « il fournit les carcasses et moi les recettes ».

Le bâtiment comprend également une partie boutique. Elle est ouverte à la clientèle le vendredi après-midi et le samedi matin.

Et comme il s’est bien entendu avec Philippe et Cyril Girard, ils lui fournissent de la viande bovine issue de leur exploitation voisine.

200 000 euros ont été nécessaires pour financer cette installation qui a bénéficié d’aides du Pays Perche (5 %), du Département (5 %) et de fonds Feader de la Région (10 %) : « C’est un bon exemple du type d’atelier que l’on cherche à développer », a déclaré le vice-président de la Région, Harold Huwart.

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