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Une campagne record pour le groupe Sénalia

Le groupe Sénalia a organisé sa traditionnelle réunion d’information à la suite de son assemblée générale annuelle le 6 janvier à Paris. Elle a fait part d’une campagne 2015-2016 record avec plus de 8,5 millions de tonnes manufacturées.

Le 6 janvier, à Paris. La réunion d’information du groupe Sénalia a été l’occasion pour son directeur général, Gilles Kindelberger (à g.), de présenter les excellents chiffres de l’export de céréales.
Le 6 janvier, à Paris. La réunion d’information du groupe Sénalia a été l’occasion pour son directeur général, Gilles Kindelberger (à g.), de présenter les excellents chiffres de l’export de céréales.

« L’activité sur la campagne 2015-2016 a été fabuleuse et les chiffres le prouvent », a lancé Gilles Kindelberger en ouverture de la réunion d’information du groupe Sénalia qu’il dirige, le 6 janvier au Palais Brongniart à Paris.

De fait, le groupe spécialisé dans l’export de céréales a enregistré une hausse de 13 % de son activité par rapport à l’exercice précédent, avec 8,53 millions de tonnes manufacturées.

« C’est l’activité céréales qui a performé, avec un bond de 25 %. Mais je me voyais mal faire un cocorico compte tenu des difficultés que connaissent aujourd’hui nos agriculteurs et les acteurs de la filière », a-t-il précisé.

Parallèlement, le chiffre d’affaires de Sénalia a progressé de — seulement — 2 % pour l’exercice, s’établissant à 39,4 millions d’euros : « le chiffre d’affaires a été impacté par trois phénomènes », a détaillé son directeur général : « l’arrêt de l’activité engrais, les primes versées sur nos engagements et par le fait que plus nous faisons de tonnage, plus le taux de phobing baisse... »

Pour autant, son excédent brut d’exploitation (EBE) a progressé de 16 %, sa capacité d’autofinancement (CAF) de 23 % et ses fonds propres de 4 % : « de quoi voir l’avenir sereinement et poursuivre notre politique d’investissements », a-t-il affirmé.

Ces exportations exceptionnelles de céréales sont allées principalement pour un tiers vers l’Algérie, vers le Maroc (28,2 %), la Chine (17,2 %) ou l’Arabie Saoudite (5,2 %). Le groupe a noté un retour de l’Inde (2,2 %) dans l’éventail de ses destinations.

Par ailleurs, les modes d’approche ont beaucoup évolué ses dernières années. De fait, les modes massifiés ont doublé en cinq ans.

La voie ferroviaire et la voie fluviale, dopée par la mise en place d’une navette dédiée, ont représenté 41 % des volumes sur l’exercice. Des marges de progression existent en ferroviaire : « à condition de trouver les bons partenaires », a nuancé le directeur général du groupe.

Ce très bon exercice n’a cependant pas réussi à occulter, lors de cette réunion, les déconvenues de la campagne en cours : « d’une très belle campagne on passe à quelque chose de plus sombre », a souligné Gilles Kindelberger.

« Nous allons avoir beaucoup de difficultés. Les chiffres sont très bas en blé ou en orge. Nous n’avons jamais connu ça. Nous allons à peine arriver à 1,8 millions de tonnes. Cependant la structure du groupe, saine et solide, devrait nous permettre de passer le cap. Mais je pense à toute la chaine logistique, les mariniers souffrent, les transporteurs souffrent et surtout nos agriculteurs... »

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